Chefs d’entreprise : 5 principes pour être un dirigeant zen

Après avoir fait le point sur l’état de stress des dirigeants dans « Chefs d’entreprise : point sur notre état de stress », et avoir découvert des méthodes alternatives à la médecine pour lutter contre le stress sous toute ses formes avec « Dirigeants : 8 méthodes douces pour lutter contre le stress », passons maintenant au dernier volet de cette trilogie.

Jérémy Arrivé, Coach sportif, conférencier et chargé d’enseignement universitaire dont je vous parlais dans « Jérémy Arrivé, un intellectuel dans un corps de sportif », explique que la vie des chefs(fes) d’entreprise ressemble fortement à celle des sportifs de haut niveau. En effet, sous pression, soumis à des rythmes intenses et des exigences de performances parfois vitales, une corrélation se fait naturellement. « Une machine ne peut pas toujours être en surrégime » m’a-t-il dit ! Il n’a pas tort, avouons-le ! Il me rajoute qu’un sprinter a un temps de récupération de 10 fois supérieur à son temps de travail… Alors tout devient évident !

Forcément la question que je pose alors, c’est pensez-vous que nous sommes performants si nous travaillons H24 dans nos boîtes ? La logique, c’est qu’avec une bonne hygiène de vie, tout devrait être plus facile nerveusement pour nous et qu’en ménageant notre monture, nous irons plus loin. Bien se connaître, se défouler, prendre du temps pour soi, s’alimenter correctement et ouvrir nos horizons, c’est pas déconnant lorsqu’on y pense bien. Il faut même avouer, qu’il y a peut-être là, une certitude à analyser et surtout à comprendre.

  1. Découvrez-vous avec l’équicoaching

© Stocklib draw05
© Stocklib draw05

La relation Homme/Animal est encore celle qui est la plus fiable, la plus honnête et celle dans laquelle nous ne pouvons pas nous cacher. En face du cheval, c’est notre vrai « moi » qui paraît. Le cheval, lui, ne s’y fera pas prendre et ne verra pas celui ou celle que nous voulons paraître, mais celui/celle que nous sommes réellement. Ainsi, lorsque nous nous connaissons mieux, sans aucun doute, nous appréhendons mieux nos sources de stress et nous apprenons à mieux vivre nos contrariétés, nos peurs, nos envies et nos rêves. Le plus important dans cette recherche de soi, c’est que nous pourrons diminuer l’écart qu’il y a entre celui/celle que nous paraissons, celui/celle que nous voulons être, et celui/celle que nous sommes. Au final, harmonie et efficience seront au rendez-vous (ou presque).

Assumons-nous tel que nous sommes, avec nos forces, nos fragilités et nos vulnérabilités, et découvrons nos capacités à rebondir.

Mon contact : Joëlle Guash d’Amazines Formations

  1. Défoulez-vous en faisant du sport

© Stocklib TORWAI Suebsri
© Stocklib TORWAI Suebsri

Très honnêtement, il n’y a rien de mieux que le sport pour limiter le stress, l’anxiété et l’angoisse. Quel qu’il soit : Musculation, golf, yoga, running/jogging, vélo, arts martiaux, marche, danse, natation, escalade, tir, plongée, équitation, nautisme, etc… Ce que vous voulez, ce que vous aimez, tout est bon dans le sport ! Faire une activité physique permet de secréter de l’endorphine (hormone dont les propriétés rappellent celles de la morphine), de libérer notre esprit et de faire du bien au corps. Indispensable pour gérer nos énergies et nos états d’âme ! Ce type d’activité nous permet aussi de garder le sens du défi, de la compétition, et de nos limites.

  1. Faîtes-vous plaisir : Ayez des loisirs

@Pixabay jan_photo
@Pixabay jan_photo

Avoir des loisirs permet aussi de déstresser et surtout de réserver du temps pour nous, et pour NOUS TOUT(E) SEUL(E). Faire du bricolage, se promener dans les bois ou en bord de mer, cuisiner, décorer sa maison, dessiner/peindre, faire de la photographie, réaliser des bijoux, faire de la couture, aller au cinéma, lire, faire de la musique ou du jardinage, etc… On s’en fout du moment que nous faisons autre chose que travailler ! Stimuler notre créativité, réaliser des choses par nous-même, permet aussi de nous faire plaisir. C’est un autre moyen de se détendre et de laisser le stress / anxiété / angoisse loin derrière nous. Privilégier des moments pour nous permet de nous faire du bien mais aussi de penser à autre chose et de nous sentir exister.

  1. Faîtes-vous du bien : Nourrissez-vous correctement

© Stocklib Nadia Borovenko
© Stocklib Nadia Borovenko

La diététique, ce n’est pas qu’associer des aliments, ni quand et comment les absorber. C’est aussi et surtout la psychologie qui va avec le fait de manger, de se nourrir, de rester en vie… Pourquoi j’aime plutôt le sucré que le salé ? Pourquoi je mange plutôt à ce moment-là qu’à un autre moment ? Pourquoi je mange de telle façon ? La nourriture en dit long sur nous… Elle parle de qui nous sommes, de ce que nous enfouissons, du plaisir que nous nous accordons ou pas, de nos envies, de nos projets… Dans ce cas, la diététique est un signal fort et puissant de notre « moi profond », de ce que nous avons vécu et de ce que nous vivons. A qui sait décrypter le message, notre personnalité se révèle. Être en harmonie avec nous-même passe aussi par l’harmonie avec notre assiette.

Mon contact : Laetitia Perrotin, Diététicienne-Nutritionniste

  1. Evadez-vous : Voyagez pour voir la vie différemment

Nouvelle-Zélande @Pixabay holgerheinze0
Nouvelle-Zélande @Pixabay holgerheinze0

Voyager à l’étranger, c’est découvrir des cultures différentes de la nôtre. S’évader ailleurs permet de faire le vide et de voir la vie différemment, le temps d’une semaine ou d’un mois. Profiter d’une pause pour avoir une autre vision de la vie devient indispensable. De temps à autre, c’est aussi une expérience inspirante et revigorante. Sortir de notre zone de confort nous permet d’évoluer et de voir que nos méthodes de travail ne sont pas forcément adaptées à nos envies et peut-être pas à nous non plus, si nous sommes stressés en permanence. Voyager, c’est aussi relativiser et se reposer. C’est quitter notre bureau / travail (sans pouvoir y revenir car souvent on se donne des excuses pour y retourner, et à 8.000km c’est galère pour consulter un dossier). Lâchons nos responsabilités juste le temps d’une pause ! C’est trouver le temps de nous réinventer et/ou de récupérer la forme.

En résumé…

 

© Stocklib georgerudy
© Stocklib georgerudy

Arrêtons de nous culpabiliser d’avoir besoin de travailler et d’aimer ça si nous prenons soin de nous ! Une juste mesure permet d’être plus détendu, plus efficace et plus disponible pour les autres (je parle bien sûr de nos proches, pas de nos salariés, ni de nos clients à qui nous donnons tant). Bosser beaucoup n’est pas une tare, si on se garde du temps de récupération pour nous sentir bien. Décomplexons-nous ! Lao-Tseu, n’avait pas tort n’est-ce pas lorsqu’il disait qu’« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas »… Et vous, quand commence le vôtre ?

Dirigeants : 8 méthodes douces pour lutter contre le stress

Dans mon billet « Chefs d’entreprise : un point sur notre état de stress » je vous explique qu’en tant que Reine du stress, j’ai décidé de tester pendant 24 mois différentes méthodes douces et alternatives à la médecine, au Xanax et au Lexo pour en finir, une bonne fois pour toute, avec le stress. Ce billet est un melting pot de pratiques dans lequel je vous explique ce qu’elles sont et ce que j’en pense. Comme je suis mignonne, pour les néophytes, je rajoute une vidéo : parfois les images parlent plus que les mots. Voici donc des méthodes à utiliser en cas de crise et d’autres en « traitement de fond » en quelques sorte ! Allez hop, c’est parti…

  1. La cohérence cardiaque

 

© Stocklib / Aleksandr Davydov
© Stocklib / Aleksandr Davydov

La cohérence cardiaque est une pratique respiratoire. Elle permet de faire diminuer le cortisol et l’adrénaline qui inondent notre corps lorsque nous sommes stressés. Idéalement, il faut inspirer pendant 5 secondes, puis expirez pendant 5 secondes également. Il convient de répéter l’opération 6 fois/minute, pendant cinq minutes. Ce rythme est le plus commun à tous et son effet peut durer jusqu’à 3 ou 4 heures. Certains praticiens ou médecins la recommandent, pas seulement en cas de crise d’angoisse ou de stress, mais 3 fois/jour en « traitement de fond ».

Vidéo : //youtu.be/S7TrmMJogiM

Mon constat :

© Stocklib TORWAI Suebsri
© Stocklib TORWAI Suebsri

Cette méthode est hyper efficace. Le tout bien sûr, c’est d’y penser avant de devenir belliqueux(se), de balancer des vacheries, de s’énerver et ou avant de flipper (c’est vraiment pas évident avant que ça devienne une habitude). L’idée est de pouvoir s’éloigner pour pratiquer ces 5 minutes salvatrices.

Mon contact : Thibault Caillaud (vous pouvez me demander son numéro sur ma fiche contact).

  1. L’EFT

© Stocklib Aleksandr Davydov
© Stocklib Aleksandr Davydov

L’EFT (Emotional FreedomTechnic) est une technique de libération émotionnelle. Il s’agit de tapoter sur des points d’acupuncture (les méridiens) pour gérer le stress, l’anxiété, les peurs, la colère. Souvent utilisée par des psychologues au même titre que la sophrologie, elle est aujourd’hui pratiquée par certain(es) praticiens(nes) du Bien-être.

L’idée est de penser à ce qui nous stresse et de revivre les émotions ressenties. En utilisant des points d’acupressions, les émotions négatives ressenties s’évanouissent au fur et à mesure des tapotements. Il faut pratiquer jusqu’à ce que le problème n’en soit plus un.

Vidéo : //youtu.be/Fc8AL6R1MlE

Mon constat :

© Stocklib Shao-Chun Wang
© Stocklib Shao-Chun Wang

C’est vraiment top l’EFT, bien que revivre une situation compliquée jusqu’à ce que les sensations négatives disparaissent, ce n’est pas hyper cool sur le moment. L’intérêt de cette pratique, c’est qu’une fois que vous êtes accompagné par votre praticien(ne), vous pouvez (et devez) être autonome, et gérer seul(e) vos colères / angoisses / stress / peurs. Pour moi, l’EFT est très efficace. Après le chagrin d’un deuil, une colère après une trahison, un stress après un choc émotionnel (grave ou pas), je la conseille d’autant que vous pouvez facilement la pratiquer n’importe où (dans les toilettes, votre voiture ou dans la salle d’archivage). Le seul truc, c’est d’y penser !

Mon contact : Béatrice Barantin (vous pouvez me demander son numéro sur ma fiche contact).

  1. La méthode TIPI

 

© Stocklib Dean Drobot
© Stocklib Dean Drobot

La méthode TIPI (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes) peut modérer ou supprimer des peurs et nos angoisses / stress. Le but du jeu est de se remémorer et de revivre des ressentis sensoriels et physiologiques lors d’un évènement stressant ou d’une émotion anxiogène. Plus on revit la situation, plus on observe ce qui se passe dans notre corps à ce moment précis (par exemple, mal au ventre, boule dans la gorge, aigreurs d’estomac…) sans chercher à contrôler ce qui s’y passe. On arrive alors, à force de revécu et de ressenti, à devenir objectif, pour finalement se détacher totalement des émotions néfastes qui nous parasitaient. Nos peurs / angoisses / stress seront alors désamorcer.

Vidéo : //youtu.be/JbpcL5WS8zA

Mon constat :

© Stocklib lightfieldstudios
© Stocklib lightfieldstudios

Cette méthode est vraiment efficace, mais il faut bien avouer qu’elle est particulièrement désagréable du même genre qu’une épilation qui n’en finirait jamais. Revivre une situation de stress / peur / angoisse est vraiment flippant, mais c’est peut-être celle qui permet de mieux relativiser de façon rationnelle une situation où nos réactions sont irraisonnées (comme par exemple avoir peur d’une araignée, se disputer avec quelqu’un, etc…).

Mon contact : Patrick Vaisse (vous pouvez me demander son numéro sur ma fiche contact).

  1. La Réflexologie

 

© Stocklib Robert Przybysz
© Stocklib Robert Przybysz

La réflexologie peut être crânienne, palmaire (mains) et/ou plantaire (pieds). Il s’agit de massages sur des points réflexes. Chaque point correspond à un organe. En fonction des problèmes / désagréments que vous avez, le ou la praticienne utilise différents protocoles. Il ne s’agit pas de faire une séance, un point c’est tout, mais d’en suivre plusieurs afin de profiter d’un bénéfice optimisé. C’est à vous et à votre praticien(ne) de trouver le rythme auquel pratiquer les séances afin que votre stress / anxiété / colère ou autre soit gérée au mieux.

Cette pratique est aujourd’hui reconnue par la médecine et recommandée pour lutter contre la douleur physique et morale. Les médecins / spécialistes vous la recommanderont selon votre état de santé (déconseillée pour certaines pathologies à cause de la stimulation de la circulation sanguine). Vous trouverez tout ce que vous avez besoin de savoir au sujet de la réfléxo dans mon billet « Histoire de la Réflexologie, cette pratique millénaire… ».

Vidéo : //youtu.be/w0EzodzR4Qo

Mon constat :

© Stocklib Michael Simons
© Stocklib Michael Simons

Très clairement, je suis absolument fan de la réflexo. Mais ouiiiiiii, se faire masser les pieds ou les mains, il n’y a rien de mieux ! J’ai obtenu de bons résultats que ce soit par rapport au stress ou par rapport à d’autres protocoles que ma praticienne m’a proposé. Mon petit conseil ? Prévoyez plutôt une séance en fin de journée. Le bien-être après est important et très honnêtement, je n’arrive pas à travailler juste après.

Mon contact : Laure Gueilhers

  1. La sonologie

 

© Stocklib Elizaveta Galitckaia
© Stocklib Elizaveta Galitckaia

La sonothérapie est un massage sonore. Ce sont des sons et des vibrations sonores qui favorisent le lâcher-prise. C’est une sorte de méditation profonde à base de sons. Le (la) praticien(ne) va rythmer le son par rapport à vos émotions et vous amener petit à petit à une sérénité profonde / intense.

La sonologie est également une pratique millénaire, tout comme la réflexologie. Pratiquée depuis toujours au Tibet, au Népal, en Orient et en Asie, elle se fait à base de bols tibétains et/ou bols en cristal, de cloches/carillons, de cymbales tibétaines, harpes, flûtes amérindiennes, de gongs et de tambours (la liste est non exhaustive). Les vibrations émises feraient écho à nos chakras (pour ceux qui y croient), et surtout avec notre rythme cardiaque (qui en cas de stress/anxiété/colère est souvent défaillant).

Vidéo :  //youtu.be/fONj_JFEOHs

Mon constat :

© Stocklib kiuikson
© Stocklib kiuikson

J’adore la sonologie ! C’est vraiment génial et bien plus efficace qu’un Lexo. Par contre, il y a des risques que vous soyez autant à l’ouest qu’en ayant avalé un médoc en sortant de la séance. L’effet, si la séance est bien faite, peut être très puissant. Il semblerait qu’une heure de séance équivaut à 4 heures de sommeil. C’est très très efficace en cas de grosse angoisse et / ou de fort stress. Seul problème, attention à ne tomber sur un(e) praticien(ne) totalement azimuté(e). En cas de doute, retournez lire mon précédent billet « Chefs d’entreprise : un point sur leur état de stress ». Les dérives peuvent être importantes et lourdes de sens.

Mon contact : Laure Gueilhers

  1. Sophrologie / Relaxation / Méditation

 

© Stocklib Aleksandr Davydov
© Stocklib Aleksandr Davydov

La sophrologie est une méthode exclusivement verbale inspirée de l’hypnose, du yoga et du zen. Cette pratique est récente puisqu’elle existe depuis les années 60. Ce sont des respirations et de l’imagerie mentale. L’objectif de la sophro est de transformer vos stress / angoisses / phobies / peurs en pensées positives. Le sophrologue vous accompagne alors dans un état entre veille et sommeil afin d’être apaisé. L’avantage de cette méthode, c’est que vous pouvez l’utiliser sur du court terme comme sur du long terme, selon vos envies et vos besoins.

Comme toutes les pratiques efficientes, choisissez bien votre sophrologue ! Quelques problèmes de santé peuvent être contre-indiqués comme certaines maladies psychiatriques ou certains problèmes neurologiques. Votre médecin pourra même vous conseiller un bon praticien car la sophrologie est aujourd’hui recommandée par le corps médical.

Vidéo :  //youtu.be/oZJi3FCUimA

Mon constat :

© Stocklib puhhha
© Stocklib puhhha

La sophro, la méditation, la relaxation sont pour moi à classer dans la même catégorie. A base de respirations, ce ne sont pas, à mon avis, les pratiques les plus efficaces pour les personnes hyperactives. Cependant, sur des profils d’une nature calme, la méditation pleine conscience, la sophro et la relaxation seront absolument parfaites. Il faut vraiment être dans un certain état d’esprit et on en sort forcément apaisé. Personnellement, je n’ai pas accroché plus que ça (ça m’a même énervé et tendu parce que les yeux fermés, trop de gens, un cadre que je ne connaissais pas, blablabla…) mais j’ai trouvé ça très sympa. J’ai tout de même profité de quelques heures de zenitude après la séance.

  1. Le Reiki

 

© Stocklib Wavebreak Media Ltd
© Stocklib Wavebreak Media Ltd

Le Reiki est une méthode japonaise de rééquilibrage des énergies. Contrairement à la réflexo, à la sophro ou à l’EFT, le Reiki est une pratique plutôt spirituelle qui utilise l’énergie universelle (énergie qui vient donc de l’univers) vers les parties du corps qui en ont besoin en imposant les mains (sans contact direct sur le corps). L’énergie du praticien ne rentrerait pas en ligne de compte pendant la séance.

En cas de stress et d’anxiété, le Reiki pourrait être efficace selon les personnes. Plutôt spirituel je le répète, il ne fait pas partie des pratiques qui peuvent être dangereuse en ce qui concerne nos petits nerfs. Cependant, je vous incite à la plus grande vigilance en ce qui concerne le choix de votre praticien(ne) ! Attention aux dérives. Il s’agit là de croyances et comme tout, une juste mesure est toujours nécessaire pour avoir un bon équilibre.

Vidéo : //youtu.be/VDwEak0v13c

Mon constat :

© Stocklib subbotina
© Stocklib subbotina

Le fait d’être dans un joli décor, avec il faut bien le dire, une praticienne douce, adorable et bienveillante m’a fait me sentir en sécurité et m’a permis de me détendre et de totalement lâcher-prise (c’était pas gagné !). Est-ce l’énergie universelle ? Je ne sais pas car je suis très cartésienne et absolument pas dans la spiritualité, mais j’ai ressenti un véritable bien-être, une vraie sérénité. Mon anxiété avait disparu et ma fatigue était presque annihilée.

Mon contact : Alexandra Caillaud (vous pouvez me demander son numéro sur ma fiche contact).

  1. Taï Chi Chuan / Qi Gong / Yoga

 

© Stocklib coward_lion
© Stocklib coward_lion

Issues aussi de la médecine traditionnelle chinoise, le Taï Chi et le Qi Gong sont des gymnastiques énergétiques lentes dérivées des arts martiaux ancestraux. Pas besoin d’être fou de sport pour pratiquer ! Il s’agit de réaliser des mouvements circulaires dans un ordre établi avec lenteur et précision. Plus votre pratique sera lente, plus elle sera efficiente. Pratiquée debout, ce sont vos mains qui guident et captent l’énergie universelle (le Qi) lors d’enchainements de 24 à 48 mouvements.

Si vous connaissez un peu la médecine traditionnelle chinoise, sachez que vous pourrez ainsi équilibrer le Yin (l’énergie de la terre) et le Yang (l’énergie du ciel) d’où la sérénité ressentie pendant et après la séance. La qualité du sommeil serait améliorée ainsi que l’endormissement. Ceci dit, si vous connaissez des problèmes d’articulations, oubliez ces pratiques car elles seront très sollicitées (même si ces deux gymnastiques sont recommandées pour les personnes âgées).

Vidéo : //youtu.be/cTVxKFn1A00

Mon constat :

© Stocklib Wavebreak Media Ltd
© Stocklib Wavebreak Media Ltd

Pour des dirigeants habitués à toujours courir après le temps, très honnêtement je recommande à 200%. J’adore la lenteur d’exécution. Le fait de se concentrer sur des gestes (qui ne sont pas faciles au début, loin de là) procure, pendant la séance, un incroyable vide et un bien-être de fou après. En même temps, le temps de comprendre comment positionner vos mains, vos jambes, de les coordonner et de respirer, je vous assure que vous oubliez vos soucis parce que ce n’est pas du premier coup que vous y arrivez ! La difficulté est de trouver un club ou un « Maître » afin de pratiquer et d’évoluer. Les gestes et les enchaînements ne sont pas simples à apprendre, mais cela reste plaisant de voir qu’au bout de quelques séances, on est meilleur (ou moins nul, c’est selon). Autre avantage en plus de la disparition du stress, c’est la souplesse ! Contrairement au sport que je préfère pratiquer le matin, j’ai opté pour le Taï Chi juste après le boulot. Si le Taï Chi n’est pas votre truc, vous obtiendrez le même résultat avec le Yoga !

En résumé…

 

© Stocklib Javier Sanchez Mingorance
© Stocklib Javier Sanchez Mingorance

Toutes ces pratiques sont vraiment jouissives. Elles font du bien parce qu’on prend soin de nous et surtout, elles nous permettent de décrocher, en douceur et sans effet secondaire, d’un quotidien parfois compliqué et/ou stressant. Ceci dit, sans une bonne hygiène de vie, oubliez les effets salvateurs de tous ces petits moments privilégiés. Rendez-vous,  pour faire un point ensemble sur la vie des dirigeants dans « Chefs d’entreprise : 5 principes pour être un dirigeant zen » parce que comme le disent les Maoris « Tourne toi vers le soleil, et l’ombre sera derrière toi ! ».

Chefs d’entreprise : point sur notre état de stress

Plus le temps passe, plus le stress impacte la vie des dirigeants, des cadres, et des étudiants en période d’examens. L’hyperstress nous touche tous dans nos activités professionnelles, différemment certes, mais sûrement. Dans mon billet « La souffrance au travail ou le tabou du Chef d’Entreprise », je vous parle des différents stress qui existent. Le stress ou l’anxiété à court terme est normal (voire salvateur/salvatrice parfois). Le stress sur du long terme est absolument néfaste pour la santé physique et mentale.

La « Fondation d’entreprise MMA des entrepreneurs du Futur » a fait réaliser une enquête publiée en avril 2019 par Opinion Way, afin de faire un point sur la forme des chefs d’entreprise. Peu d’instituts s’intéressent à ce sujet tabou. Pourtant, c’est un thème fascinant qui donne une photographie de l’activité économique des entreprises françaises par le biais de la santé de leurs dirigeants.

Quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes…

 

  • 70 % des dirigeants souffrent de stress quotidiennement
  • 57 % sont stressés par une surcharge de travail
  • 53 % par un manque de trésorerie
  • 48 % par des incertitudes concernant leur activité
  • 50 h de travail hebdomadaire en moyenne pour les patrons
  • + de 60 h pour 1 dirigeant/5
  • + de 70 h pour 1 dirigeant/10

shutterstock_446643151Tout est passé au crible. Les entrepreneurs affichent une qualité de sommeil dégradée pour certains (3/10). 4 d’entre eux reconnaissent qu’ils sont fatigués et qu’ils ont du mal à gérer un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. 1 patron sur 3 se considère seul. « Le pouvoir ne se partage pas » dit-on ! Mais c’est surtout qu’il est difficile à comprendre lorsqu’on ne connaît pas les dessous et contraintes de ce type de responsabilités.

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La bonne nouvelle (oui, il y en a une) : 90 % des dirigeants se sentent heureux et utiles et ont confiance en leur vie personnelle. 88 % pètent la forme ! Il faut être clair, un dirigeant en mauvaise santé, c’est une entreprise qui traverse des difficultés. C’est peut-être la raison qui fait qu’il n’y a que 8 % des chefs d’entreprise qui s’arrêtent lorsqu’ils sont malades et qu’ils n’ont pas le choix (contre environ 40 % pour les salariés). 1 entreprise sur 2 connaît des difficultés lorsque son leader n’est pas à sa tête !

Se faire accompagner par qui ?

 

Pour se déstresser, les solutions ne manquent pas. Entre allopathie, psychiatres, psychologues et praticiens du Bien-être, il existe diverses méthodes pour gérer son stress !

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Les délais pour prendre un rendez-vous chez un psychiatre ou un psychologue sont très longs : jusqu’à trois mois en cas d’urgence, ou ils vous conseilleront de vous rendre aux urgences « si c’est vraiment grave ». Je vous rappelle que les psychiatres sont des médecins spécialisés en psychiatrie et qu’à ce titre, ils sont les seuls dans ce domaine à pouvoir prescrire des traitements.

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Les psychologues (les vrais) sont titulaires d’un Master 2 en psychologie ou d’un DEA en psychologie. Il est à noter que selon le psy que vous choisirait, il vous accompagnera selon son courant de pensées (Freud, Yung, etc…). Pour procéder à un choix judicieux, faites-vous recommander un spécialiste par vos collègues/amis. L’ARS (Agence Régionale de la Santé) précise que l’usage du terme de psychothérapeute est réglementé par l’article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 et par le décret du 20 mai 2010. Alors, attention aux faux thérapeutes !

Beaucoup de « problèmes » et peu de solutions ! Ou tout simplement, certains chefs(fes) d’entreprise n’ont pas envie/besoin de suivre une thérapie pour apprendre à gérer leur stress. Ils se dirigent tout simplement vers des praticiens dans le Bien-être. Les dérives dans ce domaine sont malheureusement monnaie courante, comme l’explique le Figaro dans le très documenté et brillant billet « Les thérapeutes non reconnus sont de plus en plus nombreux » publié en octobre 2017 et qui est toujours d’actualité.

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Il faut être vigilant devant la recrudescence des nouveaux praticiens en tout genre, thérapeutes auto-proclamés, gourous à l’égo surdimensionné et nouveaux maîtres à penser. Pourtant… Même si la vigilance est de mise avec ce type de nouvelles professions, il y en a quelques-unes qui peuvent attirer notre attention. Certains de ces praticiens appartiennent d’ailleurs à une/des chambres syndicales ou professionnelles et tiennent des propos modérés et censés. Évidemment, c’est comme partout, les extrémistes ne sont pas bons.

Des professions telles que la réflexologie, la sophrologie, l’hypnose sont recommandées par des médecins. Des hôpitaux, des cliniques, des cabinets de médecins généralistes et des spécialistes (comme les anesthésistes par exemple) peuvent vous orienter vers ce type de pratiques en ce qui concerne la douleur et le stress.

Quelles sont les solutions douces pour lutter contre le stress ?

J’ai mis un peu plus de 24 mois à travailler sur cette trilogie de billets car je voulais tester des méthodes alternatives à la médecine et me rendre compte, par moi-même en tant que cartésienne et super-stressée, de ce qu’elles étaient et, du bien-être ou pas, qu’elles procuraient. Ainsi, j’ai cherché et j’ai essayé !

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J’ai cherché des techniques qui me paraissaient fiables, sérieuses (pour ne pas tomber entre les mains de personnes totalement azimutées ou dans un mouvement sectaire), pratiques, douces et rapides (quand on est dirigeant, le temps, c’est souvent ce qui nous manque). Certaines ont très très bien fonctionné avec moi, d’autres moins :

  1. Cohérence cardiaque
  2. EFT
  3. TIPI
  4. Réflexologie
  5. Sonologie
  6. Sophrologie / Relaxation / Méditation
  7. Reiki
  8. Taï Chi Chuan / Qi Gong / Yoga

Comme le disait très justement le romancier et essayiste français Léon Bloy « Le bonheur des uns ne fait pas le bonheur des autres » alors rendez-vous sur mon billet « Dirigeants et étudiants : 8 méthodes alternatives à la médecine pour gérer votre stress ! » pour vous faire, vous-même, votre propre idée !

shutterstock_163961129Dans le troisième volet concernant cette enquête sur les méthodes anti-stress, je fais un focus sur l’hygiène de vie qui aide à limiter notre stress lorsqu’on est dirigeante(e). Jérémy Arrivé, Coach sportif, conférencier et chargé d’enseignement universitaire (découvrez ou redécouvrez son portrait : « Jérémy Arrivé, un intellectuel dans un corps de sportif »), l’explique très justement : un(e) chef(fe) d’entreprise a une vie qui ressemble à celle d’un(e) sportif(ive) de haut niveau. Pour diminuer les tensions, il préconise un bon équilibre entre nos vies (pro, familiale et perso) pour être moins victime du stress et suffisamment de temps de récupération pour être efficace. Retrouvons-nous dans « Chefs d’entreprise : 5 principes pour être un dirigeant zen ».

 

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  1. Découvrez-vous avec l’équicoaching
  2. Défoulez-vous en faisant du sport
  3. Faîtes-vous plaisir : Ayez des loisirs
  4. Faîtes-vous du bien : Nourrissez-vous correctement
  5. Evadez-vous : Voyagez pour voir la vie différemment

Proust disait que « l’audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions ! »… Alors, prêt(e) à lutter contre le stress et à vous faire enfin du bien ?

 

Solitude : luxe ou isolement ?

Pourquoi la solitude a-t-elle si mauvaise réputation ? Fait de société dont on parle de plus en plus souvent, la solitude revêt différents visages antinomiques. Entre la sensation d’être seul(e) quand on vit un moment difficile, la vie de célibataire et le fait de ne jamais voir personne, il y a tout un monde. La distance se creuse encore plus lorsqu’on fait tout pour être tout(e) seul(e) dès que possible. Petit point sur nos solitudes : ce qu’elles sont, ce qu’elles disent de nous, et quelques trucs pour créer des liens seul(e) ou pas !

Continuer la lecture de « Solitude : luxe ou isolement ? »

CAF : des aides et des hommes

Plus de 90 milliards d’euros, c’est la somme que représente les aides versées par la Caisse d’Allocations Familiales à presque 13 millions d’allocataires en 2018. Presque 13 millions d’allocataires, c’est environ 32 millions de personnes qui ont pu vivre grâce aux allocations reçues. Mais si la CAF est vitale à la moitié de la population française, peu de personnes connaissent réellement sa fonction. C’est une extraordinaire machine bien plus complexe que bon nombre d’entre nous ne l’imagine. Son champ d’action est méconnu et pourtant, c’est l’un des plus célèbres services français qui existe. Focus sur ce qu’est la CAF depuis 74 ans !

D’où viennent les fonds de la CAF ?

logo-CAF-1900pxPour faire court, les recettes de la CAF sont issues :

  • Des cotisations sociales – URSSAF (60%)
  • De la CSG brute (20%)
  • Des impôts, taxes et contributions sociales (20%)

 

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Ainsi, nous ne pouvons que constater que la solidarité de l’État est en réalité NOTRE solidarité. S’il n’avait pas organisé ce fonctionnement de solidarité obligatoire en 1945, tout le monde ne participerait pas. Au fil du temps, l’État modifie les sources de prélèvement, modalités et critères de versement en fonction de son orientation politique, des mouvements sociaux et de l’évolution de nos vies (ou pas).

Des allocs pour qui ?

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Certains salariés reçoivent des allocations selon le montant de leurs revenus, mais aussi des retraités, des demandeurs d’emplois, des personnes exclues de tous les systèmes, le tout en fonction d’éléments précis.

La répartition des 90 milliards d’Euros d’allocations versées est :

  • 42 % pour la petite enfance, enfance et jeunesse
  • 29 % pour l’insertion : revenu de solidarité active (RSA), prime d’activité et allocation aux Adultes Handicapés (Aah)
  • 18 % pour le logement
  • 11 % pour les avantages vieillesse.
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Contrairement aux préjugés de ceux qui pensent que les « fainéants » nous coûtent cher, le RSA ne représente qu’un peu moins de 11 milliards d’Euros (sur 90 milliards versés par la CAF je vous le rappelle) autant dire que ce n’est rien face aux 42 % alloués aux jeunes/enfants/petite enfance. L’augmentation des dépenses de solidarité et d’insertion s’explique par la hausse des montants des allocations et du nombre d’allocataires qui perçoivent la prime d’activité (et là, ce sont des salariés !).

A noter (enfin une bonne nouvelle), que les dépenses relatives au logement baissent de 5,7 % à la suite de la mise en place de la réduction des loyers de solidarité (baisse concomitante des loyers et des Apl dans les Hlm).

C’est quoi la CAF, une administration ou une entreprise ?

 

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Si certaines idées reçues (que j’aborde dans le second volet de la trilogie : « La CAF de Charente-Maritime : une entreprise pas comme les autres » à paraître dans les jours prochains) sont que la CAF fait tout pour ne pas verser d’allocs, c’est absolument faux ! En effet, il faut rentrer dans des cases. A un moment donné, il faut bien des règles et des critères pour recevoir des aides de l’État. Même si les techniciens de la CAF aimerait pouvoir aider tout le monde, c’est impossible ! Pourquoi me demanderez-vous ? Parce que la CAF est une entreprise privée chargée d’un service public, donc elle bosse pour l’État. En l’occurrence, elle a obligation de suivre les prescriptions du Législateur.

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Pour faire simple, le Législateur (qui sont nos élus(es)) décide des critères d’attribution des aides pour telles et telles allocations. Ces critères sont précis et on ne déroge pas. Un point, c’est tout ! Par exemple, admettons que vous puissiez percevoir une allocation machin-chose de 100€ lorsque vous percevez entre 0 et 880€ de ressources. Si vous avez 881€ de revenu, vous ne pourrez pas les recevoir. Pour les impôts et autres taxes c’est pareil, pour les cotisations sociales aussi, etc…

Comment ça marche les CAF ?

 

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La CNAF (Caisse Nationale des Allocations Familiales) reçoit un budget annuel de l’État en frais de fonctionnement et en allocations qu’elle répartit parmi les différentes CAF par département/région. Ce sont des fonds propres qui sont gérés de façon méticuleuse. Il faut savoir que les CAF ont en leur sein des Agents Comptables (des Directeurs financiers si vous préférez) qui sont garants de cet argent utilisé, eux-mêmes contrôlés par d’autres instances de l’État. Oui, évidemment, ça ne rigole pas. Tout est vérifié et archi contrôlé !

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L’un des enjeux majeurs pour les frais de fonctionnement et de personnel sont les dotations qui sont versées par l’État à chaque branche de la Sécurité Sociale (dont fait partie la CNAF). Eh oui, d’où l’intérêt de bien voter à chaque fois !

En revanche, si les budgets de fonctionnement sont négociés, les budgets pour les allocations ne sont pas verrouillés. Chaque demande qui répond aux critères d’attributions est prise en charge. C’est le fameux « trou de la Sécu » ! Il vient de ce côté « Open Bar » … Les montants versés par différents organismes (principalement l’assurance maladie) peuvent être supérieurs à ce qui est recouvré. Ainsi, le système peut vivre « à découvert ».

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Toutes les demandes sont donc traitées avec impartialité et les informations des déclarants sont croisées avec les celles des Pôles Emplois, CARSAT, URSSAF, impôts, etc… Les désidératas du Législateur deviennent des maîtres-étalons pour aider les familles/personnes les plus fragiles économiquement.

La CAF, ça existe depuis longtemps ?

La CAF a 74 ans, et au départ, c’était déjà une fabuleuse idée !

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Après-guerre, le 04 octobre 1945, une ordonnance est rendue : la Sécurité Sociale et les Caf naissent officiellement !

Officiellement ? Oui, car depuis 1860, certaines entreprises aident leurs salariés volontairement… Peu, il est vrai et rien n’est obligatoire. La Première guerre mondiale (14-18) développe l’aide aux plus démunis mais toujours sur la base du volontariat.

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1929 fait apparaître un premier projet de loi pour généraliser les allocations familiales. 1931 c’est l’année où les députés votent une loi pour accompagner les familles de la fonction publique. 1932 celle qui impose, par le code du travail, aux employeurs privés de l’industrie, des commerces, de l’agriculture, et des professions libérales de cotiser pour une caisse qui verse des allocations aux employés et ouvriers.

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En 1936, on recense environ un million d’allocataires sur les six millions de salariés. En 1938, on atteint plus de cinq millions de bénéficiaires. Puis entre 1940 et 1944, le régime de Vichy élargit le champ des allocataires aux chômeurs, aux malades, aux veuves et aux épouses de prisonniers de guerre.

Qu’est-ce que révèle tout ça ?

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Qu’on a du bol d’être en France ! Nulle part ailleurs, la CAF n’existe ! Il n’y a qu’ici que ceux qui ne travaillent pas ou ceux qui perçoivent de petits revenus peuvent recevoir des aides financières pour vivre ou pour survivre. Certains estiment que c’est un dû, mais non ce n’en est pas un. C’est une énorme chance ! Dans le monde, c’est plutôt « No pain, no gain ». Cette expression anglophone veut dire « Pas de résultat sans effort !». C’est un peu comme « Pas de bras, pas de chocolat » en version française. C’est plus drôle mais c’est moins chic ! Cette réalité, c’est celle que dépeignent des expatriés et des voyageurs ! Peut-être faut-il juste retenir ce que disait Coluche : « La France, comme elle est, c’est pas plus mal que si c’était pire ! ».

 

10 trucs pour séduire un homme bien plutôt qu’un gros nul !

Rencontrer quelqu’un n’est pas vraiment un problème aujourd’hui, même si c’est difficile de sortir seule/seul pour certaines personnes. Le travail, les soirées, le sport, les réseaux sociaux, les clubs pros et autres assos en tout genre sont autant d’occasions de rencontres… Le truc, c’est de ressentir cette petite étincelle qui peut nous faire craquer et éventuellement de la créer. En tous les cas, l’idée est surtout d’être séduite par un mec bien, de réussir à lui plaire sans vendre notre âme et d’éviter de cibler les caricatures de héros, licorne, père Noël ou gros nul ! On veut juste un mec bien qui ne veut pas courir la gueuse, qui nous préfère au foot si possible ou à ses copains (de temps en temps seulement car on adore aussi nos copines). Bref, on veut un gentleman adorable et bien élevé. C’est là que très souvent, ça coince ! L’affaire n’est pas gagnée, mais elle n’est pas désespérée…

En 2018, 41,3 % de la population est célibataire selon l’Insee, 8,8 % divorcés, 7,4 % sont veufs et 42,5 % sont mariés. Il y a donc plus de personnes seules qu’en couple. Ces statistiques sont encore plus surprenantes si nous détaillons la répartition côté femmes et côté hommes :

Femmes

Célibataires

38,00 %

Divorcées

9,9 %

Veuves

11,40 %

Mariées

40,70 %

Hommes

Célibataires

44,80 %

Divorcés

7,7 %

Veufs

3,00 %

Mariés

44,50 %

Les filles, ces chiffres sont du pain béni pour les célibataires ! Ça veut dire que tout est possible puisqu’il y a plus d’hommes seuls que d‘hommes déjà pris

Allez, on remonte nos manches et on y croit ! On reste positive et on se prépare à rencontrer un homme génial plutôt qu’un très médiocre mâle ! Comment faire ? J’ai rassemblé quelques trucs/conseils/observations partagés avec mes copines ! En même temps, c’est surtout du bon sens… Et deux doigts de stratégie…

 

  1. Ne pas lui ressembler !

 

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Laissons les comportements virils aux hommes ! N’essayons pas de leur ressembler. Marylin disait qu’« une femme qui veut ressembler à un homme est une femme qui manque d’ambition ! ». Elle avait raison ! On en connaît toutes des femmes qui veulent ressembler aux hommes, être grossières, bagarreuses, hyper autoritaires, castratrices et qui se la jouent « vas-y, moi j’ai grave de caractère et j’vais t’défoncer ! » … Stop ! Ça fait pas envie ça ! Les grossièretés sont aussi déplaisantes chez les nanas que chez les mecs. L’agressivité n’est pas le symbole d’avoir du tempérament ! C’est la preuve qu’on n’a plus d’arguments, qu’on perd ses nerfs, qu’on ne se contrôle plus (beurk). Aujourd’hui, une femme peut être une femme et assumer sa féminité sans se retrouver au XIXème… Heureusement que les Suffragettes étaient là, mais on a tendance à l’oublier ! Soyons femme et fière de l’être sans pour autant casser du mec !

 

  1. Être bon chic, bon genre !

 

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On ne va pas se mentir les filles, avoir l’air d’une tepu, ce n’est pas chic. Au mieux, vous allez attirer des macs, des pervers et des pauvres types, mais pas des mecs bien, ça c’est sûr. Même si vous êtes à moitié dépravée (pourquoi à moitié d’ailleurs ?), ayez bon genre, parce qu’il est possible d’être à la fois « Putain et Maman », mais jamais ouvertement. Personne n’a besoin de connaître vos préférences sexuelles, vos fantasmes, vos appétits sauf l’élu de votre cœur (ou d’ailleurs). Si vous affichez tout en rayon, n’importe qui ira se servir. Le but du jeu est d’attirer THE mec et non pas le premier quidam qui passe. Vous allez plaire au genre de gars qu’on ne peut pas utiliser sur du long terme. Vous allez être sur de la consommation immédiate et ça, c’est comme le sucre, c’est bon sur le moment, mais à long terme ça vous gonflera. Être accueillante oui, mais pas trop ! Privilégiez la féminité, le style, l’allure plutôt que l’étalage à la Kardashian.

 

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Côté look… De base, ce n’est pas glam un mec qui se gratte les roubignoles, il faut bien l’avouer. Les filles… ça fait pareil des nanas perchées sur des 12 cm lorsqu’elles ne savent pas marcher avec. Il n’y a rien de pire et qui prête plus à rire que ça… Et c’est tellement disgracieux ! Il vaut encore mieux une bonne paire de Dr Martens ou de Converse (à chacune son style) que d’avoir l’air d’une poule qui zig-zag dans sa basse-cour.

 

  1. Faîtes le point sur vos attentes et envoyez les bons messages !

 

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Affirmez-vous, dîtes ce que vous aimez, pas ce que votre « cible » aime. Ne jouez pas la carte du mimétisme ! Avez-vous de la personnalité ou êtes-vous un caméléon pour qui l’art du camouflage n’a plus de secrets ? Parce qu’il faut être clair, si Roméo vous dit qu’il aime le naturisme alors que vous détestez ça, votre vie va être difficile avec un mec à poil tout le temps ! Ou s’il est vegan et pratique la muscu, vous allez en ch*** si vous aimez la barbaque tartare et que vous avez tendance à prendre du poids. Ayez un minimum d’amour propre ! Assumez vos goûts et vos choix, et ne tentez pas d’être une pâle copie de Monsieur !

 

  1. Être indépendante sentimentalement !

 

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Ben oui parce que si son regard, ses avis et sa présence sont prioritaires pour vous, vous n’êtes pas sortie de l’auberge ! Il deviendra plus important que vous, vous fera cavaler à n’importe quel moment et vous fera faire n’importe quoi. Une relation équilibrée n’a jamais été basée sur le fait de rappliquer dès que Roméo siffle. De toute façon, il finira par prendre la poudre d’escampette car c’est bien connu, « fuis-moi je te suis, suis-moi, je te fuis ».

 

  1. Avoir un job et/ou être indépendante financièrement !

 

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Ça paraît suranné aujourd’hui, mais l’indépendance financière d’une femme est importante/vitale pour elle. Quand Monsieur disparaît/vous remplace/vous plaque, bonjour la situation galère ! Quand c’est vous qui voulez partir, vous ne le pouvez pas ! Le truc pour être sur un pied d’égalité ou à peu près, c’est que chacun bosse et puisse être indépendant financièrement. Et puis, soyons clair, en bossant en plus d’un salaire, vous verrez du monde, ça vous fera du bien et votre chéri sera fier de vous, comme vous l’êtes de lui s’il n’est pas à votre charge ! En plus, avoir des gosses ou un couple n’est pas une fin en soi, avoir un job/des revenus, si !

 

  1. Être cultivée et avoir de l’esprit !

 

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Parce que une fois que Monsieur aura croqué la pomme, que fera-t-il avec vous ? On peut aussi se poser la question dans l’autre sens. Que ferez-vous après un moment de détente torride, si Monsieur ne maîtrise pas l’art de la conversation ? Évidemment, s’il a un niveau culturel à peu près égal à -12, barrez-vous en courant. Il aura des codes liés à son niveau intellectuel/culturel. Autant dire celui d’un ours… Encore que les ours soient mimis (si on y regarde bien) et impressionnants. Là en l’occurrence, Monsieur sera juste c**. Après pour se taper le mec toute une vie : coït (quand ils savent s’y prendre) et domination (des coups plutôt que de la jugeote), il faut vraiment être motivé. Attention ! Ne dit-on pas « Qui se ressemble, s’assemble » ? Donc privilégiez un homme cultivé et qui a de l’esprit ! Vous le valez bien !

 

  1. Soyez bien élevée !

 

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Si vous avez de bonnes manières, vous chercherez un homme bien élevé. Et de toute façon, la politesse et la bienséance nous permettent de vivre en communauté. Mettez de la distance avec ces Messieurs et vous attirerez ce que vous êtes et ce que vous dégagez. Il n’y a pas de raison que vous cherchiez un gentleman si vous n’avez pas les codes pour le séduire. Et c’est tellement reposant de partager les mêmes comportements côté éducation.

 

  1. Soyez sélective, pas désespérée !

 

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Ben oui, parce que quand on a faim, on se jette sur n’importe quoi ! L’idée, c’est d’imaginer qu’on le mérite ce mec bien sous tous rapports ! Si vous avez une certaine image de vous, vous ne vous taperez pas n’importe quel baltringue, du moment qu’il jette un regard concupiscent sur vous ! Ouais, un pauvre type ne s’intéresse pas à une femme qui s’estime suffisamment pour ne pas se contenter de si peu. Il sera à son image ! Si vous vous laissez séduire par une couche de vernis, vous serez forcément déçue lorsque vous aurez gratté un peu… Soyez exigeante mais pas trop ! Le mouton à 5 pattes n’existe pas ou alors c’est une malformation (et dans le cas qui nous préoccupe, il y a toujours un truc louche/pas sincère si Monsieur est parfait à 2000 %. Ça n’EX-IS-TE pas b****, soyons réaliste deux secondes) !

 

  1. Assumez-vous, vous et votre corps !

 

@Shutterstock
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Pour trouver un homme intéressant, vous n’avez pas besoin d’être un top model photoshopé. Vous avez besoin de vous assumer, de vous aimer, de vous sentir bien dans votre tête et dans votre corps. Vous n’êtes pas obligé non plus d’avoir un cul fantastique, de gros nibards, une bouche botoxée ou d’avoir l’air d’une jeune chaudasse égocentrique, nan ! Vous devez être vous-même, tel que vous êtes. Les nanas dépressives ou celles qui se plaignent tout le temps sont des tue-l’amour ! Soyez féminine, séduisante, attirante, pétillante, solaire ! Les hommes (et les femmes d’ailleurs) se retourneront sur vous, vous trouveront brillante et iront naturellement vers vous ! Il vaut mieux faire envie que pitié !!!

 

  1. Prenez les choses en mains !

 

@Shuttersotck
@Shuttersotck

Prenez des initiatives que Diable ! Cessez d’imaginer que les hommes DOIVENT venir à vous. Ce sont des principes d’un autre temps qui n’est plus le nôtre. Courtisez-les, sans les harceler bien-sûr. Ne soyez pas désespérée : prenez votre temps et choisissez le partenaire qui vous plaît. Entourez-vous de bons amis(ies) qui partagent vos codes et ne tolérez jamais, avec eux, des comportements que vous ne voulez retrouver chez Roméo. Action/réaction… Alors, c’est qui la meilleure ? C’est vous ? Alors foncez… Go !

 

Visiter New York, la Grosse Pomme au double effet !

Avant d’y avoir mis les pieds, on ne se rend pas compte de ce qu’est New York City. Cette Grosse Pomme a pourtant un double effet garanti. Il y a PENDANT et surtout, il y a un APRÈS ! J’ai été époustouflée par l’architecture et par tous ces lieux mythiques que nous connaissons tous depuis toujours. Par ce qu’elle représente d’impalpable entre deux buildings, et par l’image de puissance qu’elle dégage dans le monde, son atmosphère est différente de la nôtre. New York, c’est une ville où les symboles sont omniprésents et où la démesure est le mètre étalon sans aucun doute. New York, j’ai a-do-ré ! Continuer la lecture de « Visiter New York, la Grosse Pomme au double effet ! »

Travailler en Bolivie pendant mon voyage

Depuis 10 ans je ne vis plus en France, pourtant je suis de Bordeaux, cette magnifique ville où on mange des chocolatines et non pas des pains au chocolat ! J’ai appris à parler anglais en Irlande. J’ai rencontré ma compagne en Australie. J’ai vécu avec elle pendant trois ans en Nouvelle-Zélande. Nous avons traversé l’Amérique du nord au sud et nous avons parcouru bien d’autres contrées (mais c’est trop long pour tout vous raconter ici et maintenant). Il y a deux ans, nous nous sommes basés en Espagne en attendant que la bougeotte nous reprenne… Alors, il a bien fallu travailler pour continuer nos périples. Nous avons bossé dans de multiples domaines en dehors du tourisme. Côté job, mon expérience la plus marquante est peut-être celle que j’ai vécu en Bolivie.

Notre destination ?

 

Volcan @Pixabay
Volcan @Pixabay

Nous étions partis de la Nouvelle-Zélande pour faire un grand road trip à travers les Amériques pendant 15 mois (États-Unis, Mexique, Amérique centrale et Amérique du sud). On avait besoin de faire une pause, alors nous avons choisi la Bolivie.

Pourquoi la Bolivie ?

Le désert de sel d’Uyuni, le lac Titicaca, la Cordillère des Andes etc… Sont des lieux mythiques qui nous faisaient dire que c’était certainement un beau pays. Il y a pire pour souffler un peu, non ?

Pendant combien de temps ?

Deux mois ! Nous avons visité le pays en faisant un max de choses comme par exemple l’ascencion du Huyana Potosi à 6088m d’altitude. C’était une expérience incroyable ! Le desert de sel en partant de Tupiza (circuit de 4 jours/3 nuits) est à notre avis, le plus bel endroit sur terre. Et Isla del Sol sur le Lac Titicaca, le lac naviguable le plus haut au monde pour un pur moment de repos et de relaxation… Et puis nous avons fait trois semaines de volontariat dans le centre du pays à Samaipata à côté de Santa Cruz.

Quel job là-bas ?

 

Entrée du refuge @Buisson Romain
Entrée du refuge @Buisson Romain

On faisait des tâches ménagères et on s’occupait d’animaux. Nous leur donnions à manger, et nettoyions leurs lieux de vie chez une mamie de 70 ans. Elle aidait des animaux blessés, abandonnés dans les rues ou victimes des trafiquants et/ou de contrebandiers. En Bolivie, le trafic d’animaux est l’une des pires au monde. Elle avait 14 chiens, 6 chats, 2 perroquets et 2 singes. Ça faisait du monde ! Sa fille, elle, tenait un refuge pour animaux (El Refugio Zoologico) à 50 mètres de chez sa mère.

Romain et un petit singe @Buisson Romain
Romain et un petit singe @Buisson Romain

On y trouvait plus de 150 animaux : beaucoup d’espèces de singes (Capucins, singes araignée, singes hurleurs, Samaira, etc…), des toucans aussi, des perroquets (Aras), des tortues, des serpents entre autres… La plupart de ces animaux avait été repris blessés aux contrebandiers ou abandonnés. Ils vivaient en liberté totale dans le refuge. Les singes étaient comme des enfants parfois. Ils se blottissaient dans nos bras dès qu’ils le pouvaient, réclamaient des câlins et des bananes !

Nous donnions parfois un coup de mains au refuge. Nous en profitions pour discuter avec d’autres volontaires… Nous avions d’ailleurs du mal à nous imaginer en Bolivie parce que nous étions au cœur d’une vallée tranquille, loin des bruits du monde…

Comment avons-nous trouvé ce boulot ?

Sur un site qui est juste génial : Workaway.info !

C’est une base de données mondiale qui publie des centaines de milliers d’offres classées par pays/continents, et dont l’inscription coûte 25/30$ environ pour deux ans. Nous avions créé notre profil et contacté différents hôtes.

Points négatifs ?

 

@Buisson Romain
@Buisson Romain

Ce n’est pas de tout repos de travailler avec des animaux. Nous bossions 6 jours/7, nettoyions derrière eux, les nourrissions… Ça peut être très fatiguant ! Nous étions nourris/logés/blanchis bien sûr, mais la fatigue était bien là. C’est d’ailleurs pour cette raison que le centre ne propose que des missions allant de quelques jours à quelques semaines, ou des missions au mois. Tout le monde, ne peut pas faire ce job ! Il faut avoir un bon contact avec les animaux, de la complicité avec eux et savoir rester calme en toutes circonstances. Avec les singes capucins par exemple, les problèmes étaient assez réguliers : dominance mâle/femelle, bagarres entre mâles, et certains codes à respecter, etc…

Points positifs ?

 

@Buisson Romain
@Buisson Romain

Être en contact avec les animaux reste le plus beau souvenir pour nous ! Chaque jour nous réservait des surprises.

Notre meilleur souvenir, c’est un singe araignée femelle qui avait passé six ans enfermée dans un appartement. No commet… Lorsqu’elle est arrivée, elle était assez peureuse vis-à-vis des autres animaux. A un moment donné, elle est venue se blottir dans mes bras pour être réconfortée. Wouah ! Quel moment magique !

@Buisson Romain
@Buisson Romain

Il y avait aussi, ce petit bébé capucin de six mois trouvé dans la jungle. Sa mère était soit morte, soit elle avait été capturée. Le refuge l’a recueilli. En trois semaines, elle était tout le temps sur l’épaule d’un volontaire. Elle réclamait des bananes, et savait même exprimer son mécontentement si elle n’en avait pas !

Même si j’aurais préféré voir des Aras voler d’arbres en arbres en totale liberté comme au Costa Rica, les voir tous les jours était tout de même un moment particulier. Grâce au centre qui s’occupait bien d’eux (ils n’étaient pas en cage et vivaient dans le refuge), ils avaient une chance incroyable d’être en vie.

Qu’avons-nous retenu de la Bolivie au final ?

 

@Pixabay
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En quelques décennies, la Bolivie a su se hisser vers le changement. Pour la première fois de leur histoire, c’était un président d’origine amérindienne qui avait été élu : Evo Moralez. Il a fait beaucoup pour améliorer leur quotidien, réduire l’extrême pauvreté, développer l’éducation, et donner plus de droit aux indigènes qui représente 70 % de la population.

La Bolivie côté paysages vous en mettra plein les yeux ! Des plateaux andins au tréfonds de la jungle amazonienne, ce pays vous charmera !

Bons plans et conseils pour celles et ceux qui voudraient tente l’expérience !

 

@Buisson Romain
@Buisson Romain

Vous inscrire sur le site Workaway.info est le premier conseil que je peux vous donner. Détaillez bien votre profil (votre parcours pro, vos voyages/passions, etc…).

Beaucoup de bénévolats cherchent des personnes qualifiées pour diverses tâches, dans divers domaines.

Deux ou trois mois avant votre projet, envoyez des e-mails assez tôt car certains offres sont prisses d’assaut.

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Et puis surtout, renseignez-vous bien sur les bénévolats qui vous intéressent : les compétences nécessaires, les conditions exactes, les heures/jour à effectuer, si la nourriture est comprise ou non, si vous êtes logé ou pas et comment… Alors vous pourrez foncer !

Être ou ne pas être chef d’entreprise !

Tout le monde, quel que soit sa catégorie socio-professionnelle, et/ou quel que soit son niveau d’étude, peut devenir chef(fe) d’entreprise. Cependant, je suis intimement convaincue que tout le monde n’est pas fait pour être patron(ne). Certains tempéraments peuvent y arriver avec plus de facilités que d’autres. Être chef(fe) d’entreprise n’est pas une vocation. C’est presque un sacerdoce pour certains(es). Ce n’est pas non plus une question de gènes (le gène du patron n’existe pas encore – sic). Il est demandé aux dirigeants d’être des individus exemplaires surtout lorsqu’ils/elles exercent un pouvoir qu’ils ne partagent pas.

Faisons un état des lieux avant de découvrir l’interview d’un diplômé d’HEC qui nous donnera les tenants et les aboutissants pour tout savoir sur le fait d’être ou ne pas être chef(fe) d’entreprise.

Y a-t-il beaucoup de chefs(fes) d’entreprise ?

 

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Avec le statut spécifique des micro-entreprises, de plus en plus de personnes peuvent et veulent prétendre au trône. Il y a beaucoup d’appelés, et peu d’élus sur du long terme… Autrement dit, le nombre de créations d’entreprise a explosé en 2018 avec 691.300 immatriculations selon l’INSEE. 100.000 entreprises de plus qu’en 2017 ! C’est + 28 % pour les micro-entreprises et + 20 % pour les entreprises individuelles classiques. C’est une progression colossale !

Survivront-elles longtemps ?

 

© Stocklib rido
© Stocklib rido

D’avril 2018 à mars 2019, 54.514 entreprises ont liquidé leur activité par voie judiciaire.

En 2017, 77 % des micro-entreprises fermaient leurs portes dans leurs cinq premières années selon L’Express qui se base sur des chiffres Insee.

L’excellent billet du blog Altares explique très bien la situation économique des petites entreprises en France lorsqu’on sait que, 58.000 à 65.000 entreprises/an subissent des procédures collectives (sauvegardes et redressements judiciaires – Procédures qui permettent à moins de 25 % des entreprises à réussir à stabiliser leur activité et leur gestion après un moment difficile).

Il explique que le nombre de liquidations se maintient. Cependant le nombre de PME de moins de 10 salariés qui déposent une procédure collective explose en 2018. En effet, les PME représentent 94 % des dossiers déposés auprès des Tribunaux de Commerce. Elles voient augmenter leur mise en liquidation avec + 18 %… Avec comme résultat de plus de 40.000 salariés sur les bancs du chômage en plus de leurs dirigeants…

Ils ont quels profils ces chefs(fes) d’entreprise ?

 

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L’âge moyen des créateurs d’entreprises classiques est jeune (36 ans). Celui des entrepreneur(es) en micro-entreprise est très jeune puisqu’en dessous de la trentaine (toujours selon les statistiques 2019 de l’Insee). 4 créateurs d’entreprises individuelles sur 10 seraient des femmes, chiffre stable depuis 2015 alors qu’il progressait régulièrement depuis 30 ans. La micro-entreprise pour les femmes n’a absolument rien changé.

Beaucoup de personnes pensent que c’est facile d’être patron. Ça se saurait si c’était le cas ! Les contraintes, le tempérament et les motivations jouent forcément. Le mieux n’est-il pas d’interviewer un expert dans la direction d’entreprise pour en être certain ?

Alors être ou ne pas être Chef(fe) d’entreprise ?

 

C’est un avocat en droit des affaires qui accompagne souvent des entreprises pour des procédures collectives devant les Tribunaux de Commerce, qui m’a recommandé Bruno Grivet de 1.2.3. Projeille pour répondre à mes questions.

@Grivet Bruno
@Grivet Bruno

Ancien dirigeant d’un groupe agro-alimentaire et diplômé d’HEC, Bruno Grivet a créé son entreprise en 2013 à Saintes en Charente-Maritime. Homme charismatique et posé, il accompagne les dirigeants de TPE en stratégie, gestion financière et management. Il réalise aussi des missions de management de transition dans des entreprises industrielles sur l’hexagone. Parcours que vous pouvez découvrir dans le tout premier invité du blog « Bruno Grivet, homme de contrastes ».

Interview

Les Chroniques d’Adélaïde : Vous êtes un ancien dirigeant de Groupe agro-alimentaire. Pourquoi avez-vous quitté ce job pour créer votre entreprise ?

Bruno Grivet : Lorsque vous êtes cadre sup dans l’industrie, soit vous ne changez jamais d’entreprise, soit vous déménagez toute la famille à chaque évolution de carrière. Sauf si vous habitez en Ile de France. Lorsque mon dernier CDI a pris fin, j’ai calé devant un douzième déménagement. Par ailleurs, j’ai eu envie de mettre mon expérience de dirigeant à la disposition de patrons de TPE-PME qui, par définition, n’ont pas de structure d’encadrement pour les assister.

LCA : Quels sont les profils des entreprises qui vous sollicitent ?

© Stocklib everythingpossible
© Stocklib everythingpossible

Bruno Grivet : Aujourd’hui j’ai deux activités très distinctes. La première, celle pour laquelle j’ai créé l’entreprise 1.2.3 Projeille s’adresse aux TPE-PME, artisans/commerçants jusqu’à 25-30 salariés. Dans la seconde, j’exerce une activité de management de transition qui s’adresse aux entreprises industrielles, en principe de plus de cents salariés. Compte tenu de votre sujet, je vous répondrai au titre de la première activité.

LCA : Pourquoi font-elles appel à vous ?

Bruno Grivet : Sur un malentendu ! Une fois qu’elles ont constaté les limites de leur expert-comptable et que leur banquier leur a fermé la porte, elles cherchent un faiseur de miracles. Leurs dirigeants commencent à prêter l’oreille à ceux qui leur parlent de Bruno Grivet, ou d’un autre qui a aidé untel ou untel à se sortir d’un mauvais pas. Mais dans 95% des cas, c’est trop tard.

LCA : Lorsque vous accompagnez une entreprise en difficulté, quelles en sont les 3 principales raisons ?

Bruno Grivet :

  1. © Stocklib Wavebreak Media Ltd
    © Stocklib Wavebreak Media Ltd

    Le dirigeant n’anticipe pas. Il pilote son entreprise en regardant dans le rétroviseur. Il constate le résultat longtemps après la fin de l’exercice.

  2. Il prête à son comptable des compétences que celui-ci n’a pas.
  3. Il n’a pas, personnellement ou en interne dans l’entreprise, toutes les connaissances/compétences requises pour rattraper un dérapage.

LCA : Intervenez-vous dans les entreprises en bonne santé ?

Bruno Grivet : Jamais ! Un patron de TPE considère généralement qu’il n’a besoin de personne tant que son entreprise fonctionne bien. Il déteste partager la connaissance qu’il en a. Quand les problèmes commencent à arriver, il se cache. Il faut absolument que personne ne sache qu’il a des difficultés. Il ne commence à apparaitre sur les radars des gens susceptibles de l’aider, que quand il est à peu-près déjà dans le mur.

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Mon intention au départ, et je pense que ce serait la bonne formule, était d’aider le dirigeant à se constituer un tableau de bord avec quelques indicateurs pertinents pour surveiller le bon fonctionnement de son entreprise. Assurer le suivi de la cohérence avec un prévisionnel établi avant l’exercice. L’aider également à identifier, en période calme, les quelques leviers dont l’efficacité aura été testée, à actionner en cas de turbulence.

LCA : Pensez-vous qu’on puisse être naturellement un leader ou que certaines personnes soient plus faites que d’autres pour être patron et pourquoi ?

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Bruno Grivet : Je distinguerais le leader du manager. Le leadership est une qualité qui peut se révéler puis disparaitre en fonction des circonstances, de l’environnement, de la nature des situations. Un leader performant en temps de crise peut se révéler complètement inefficient en période calme. Le management est une fonction qu’il faut assumer coûte que coûte, quelles que soient les circonstances. Dans certaines limites, je dirais que le leadership est inné, quand le management s’apprend. Pour être patron, il n’est pas nécessaire d’être leader mais il est indispensable d’être manager. Un bon manager sait utiliser les capacités de leadership de ses collaborateurs en fonction des situations et des besoins.

LCA : Quelles sont, selon vous, les 5 qualités pour être chef d’entreprise ?

Bruno Grivet :

  1. Avoir une vision
  2. Anticiper
  3. Apprendre de ses échecs
  4. Savoir déléguer
  5. Savoir s’entourer

LCA : Quelles sont les 5 défauts à ne pas avoir ?

Bruno Grivet :

  1. Rester seul pour penser le pilotage. Ce qui revient à penser qu’on est plus malin tout seul qu’à plusieurs !
  2. S’imaginer devoir être le plus compétent dans toutes les fonctions de son entreprise. Ce qui amène au comportement suivant : « j’embauche des brêles pour être sûr de rester le meilleur ».
  3. Laisser l’empirisme prendre le dessus (« on a toujours fait comme ça »).
  4. Se croire indispensable en toute circonstance.
  5. Refuser la critique.

LCA : Des études spécifiques sont-elles nécessaires pour diriger une entreprise ?

Bruno Grivet : Si vous voulez être dirigeant salarié d’une entreprise, oui indiscutablement. N’oublions pas que dans notre pays, la première qualité que l’on regarde chez un dirigeant de 55 ans, c’est l’école qu’il a intégrée quand il en avait 20. Mais ce n’est pas le cas de figure qui nous préoccupe ici. Penchons-nous sur le cas du patron créateur, repreneur ou, plus délicat, héritier.

© Stocklib Michael Simons
© Stocklib Michael Simons

Tout d’abord, je crois que tout le monde ne peut pas être patron d’entreprise, mais chacun peut être appelé à le devenir en fonction des circonstances de la vie. Le point de départ varie d’un individu à l’autre. La compétence étant la somme des connaissances et de l’expérience, je ne pense pas qu’une formation spécifique soit appropriée pour devenir dirigeant. Chacun doit évaluer la nature de sa compétence puis la compléter en fonction des lacunes et des besoins.

LCA : Recommandez-vous des études/formations aux artisans/commerçants/professions libérales pour une direction d’entreprise aisée/facile et pourquoi ?

@Grivet Bruno
@Grivet Bruno

Bruno Grivet : Autant je ne crois pas à une formation initiale unique, autant je suis convaincu de la nécessité de se former tout au long de sa vie professionnelle. C’est encore plus vrai pour tous ceux qui ont un devoir de gouvernance, donc notamment les dirigeants de TPE. Mon expérience est que le choix d’une formation adaptée est souvent le fruit d’échanges entre pairs. Je recommande vivement la fréquentation du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise) puis de l’APM (un réseau de chefs(fes) d’entreprise) qui sont des lieux d’excellence pour la formation et le développement personnel, la réflexion collective et l’expérimentation partagée. J’invite également les patrons à être attentifs à toute l’excellente production française de MOOC qui donnent aujourd’hui un accès facile à une grande variété d’apprentissages qu’il était difficile de suivre il y a encore 10 ans en dehors des circuits universitaires. Je citerai France Université Numérique, Openclassrooms ou Coursera. Ne dites pas « ce n’est pas pour moi ! », allez voir.

LCA : Une micro-entreprise est-elle, selon vous, une entreprise comme les autres et pourquoi ?

Bruno Grivet : Non, ce n’est pas une entreprise comme les autres, car elle n’a pas de réelle perspective de croissance. Elle est bien adaptée pour apporter un complément de revenu à un salarié qui dispose de temps libre. C’est par ailleurs une bonne opportunité pour tester un projet qui aboutira, ou non, à la création d’une véritable entreprise. Mais dans la durée, elle présente plus d’inconvénients que d’avantages pour son créateur comme pour ses clients.

© Stocklib Vasyl Dolmatov
© Stocklib Vasyl Dolmatov

LCA : Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un(e) futur(e) entrepreneur(e) pour devenir un bon dirigeant ?

Bruno Grivet : Il ne doit négliger aucune des composantes du management, à savoir : Diriger – Organiser – Communiquer – Motiver – Gérer les compétences – Être exemplaire.

LCA : Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un(e) chef(fe) d’entreprise pour être un chef d’entreprise heureux(se) ?

Bruno Grivet : Prendre le contrepied de ce que nous sommes en train de faire : Ce doit être la première question à se poser et non la dernière. Pour bien orienter sa vie professionnelle, il vaut mieux savoir d’abord ce que l’on attend de la vie au sens large.

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Imaginons Monsieur et Madame Duchmoll. Jeune couple de 25 ans, ils décident de ne pas avoir d’enfant car ils estiment qu’ils n’auront pas le temps de s’en occuper. En effet, leur désir est de créer une entreprise à laquelle ils consacreront l’essentiel de leur vie, que ce soit en y étant physiquement ou pour réfléchir aux problèmes rencontrés. Ils comptent que cela représentera 15 heures par jour, 365 jours par an. Ceci afin de lui assurer les chances maximums de croissance et de pérennité.

C’est leur choix et il est tout à fait légitime. Mais franchement, quel pourcentage de la population entre 20 et 30 ans souhaiterait formuler aussi crûment un projet de vie de ce type ? Disons 5 %. Regardons maintenant parmi les artisans/commerçants que nous connaissons. Combien vivent les conditions énoncées par Monsieur et Madame Duchmoll ? 80% ? Trouvez l’erreur !

© Stocklib Galina Peshkova
© Stocklib Galina Peshkova

 La plupart d’entre nous avons commencé par apprendre un métier. Puis nous avons essayé d’y faire coller nos aspirations. C’est l’inverse qu’il faut faire. Les dirigeants du CAC 40 le savent mieux que quiconque : une stratégie ne vaut que si elle répond au souhait intime de l’actionnaire. Cela doit être vrai pour les TPE.

Qu’est-ce que j’attends de l’entreprise que je crée et que je dirige ?

  • Transmettre un patrimoine à mes enfants ?
  • Partir deux mois par an dans les îles ?
  • Absorber tous les concurrents dans un rayon de 150 km ?
  • Faire une belle plus-value à la revente pour assurer ma retraite ?
  • Financer une belle maison avec piscine ?
© Stocklib Roman Samborskyi
© Stocklib Roman Samborskyi

Tout le monde n’aura pas la même réponse, mais elles sont toutes légitimes. Se poser la question et trouver la réponse, c’est se donner la motivation et les moyens de piloter son entreprise en regardant vers l’avenir.

 

 

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