1er mai 2016
Pour passer un chouette séjour en Nouvelle-Zélande, il faut parler anglais ! Mais je ne parle pas anglais, du moins je baragouine l’anglais. C’est-à-dire que j’ai un peu de vocabulaire, mais que je parle petit nègre en anglais. Pas de verbe conjugué ! Comme ça, c’est plus simple, sauf quand je me souviens de formules apprises par cœur il y a… quelques années. Ca peut donner : moi manger poulet ou moi aller Wellington quelle route ! Chéri-Chéri, lui, ne parle pas anglais.
Il a donc eu une idée : nous allons prendre des cours d’anglais !
C’est génial ! Il me faut trouver un ou une prof… Je vais consulter les annonces sur le Bon Coin et je verrais bien. Il faudrait trouver quelqu’un de vraiment bien car sinon, nous allons partir à 18.500 km pour comprendre 1 mot/30 ! Bonjour l’angoisse ! Comment demander sa route ? Comment commander nos repas (quoique là je puisse me débrouiller tellement je suis gourmande) ? Comment dire que nous sommes en panne, perdus, ou même accidentés ?
Je n’ai pas eu le temps de tenir mon journal de bord depuis quelques semaines, mais nous avons tout de même avancé. Les discussions ont été nombreuses. Deux décisions sérieuses ont été prises : 
Les paysages grandioses, les fjords magiques, les plages hallucinantes, ça se méritent ! On a rien sans rien.
Manon est ma sœur aînée et Jules mon cadet ! Ils sont extrêmement différents et ce, à tous les niveaux. Moi, je suis le trait d’union de la fratrie et un juste mélange des deux. 
Voilà un peu plus d’un mois que nous avons décidé Chéri-Chéri et moi d’aller en Nouvelle-Zélande. Bonjour les émotions qui en découlent. Personnellement, j’ai d’abord gardé ce projet jalousement au fond de moi, puis au bout de 3 semaines, j’étais tellement exaltée que j’en ai parlé à tout le monde. Grand bien m’en a pris (ou pas), car en discutant avec nos amis, il s’avère qu’il y a certains écueils auxquels nous ne pensions pas :
