Clin d’oeil 2

Alii nullo quaerente vultus severitate adsimulata patrimonia sua in inmensum extollunt, cultorum ut puta feracium multiplicantes annuos fructus, quae a primo ad ultimum solem se abunde iactitant possidere, ignorantes profecto maiores suos, per quos ita magnitudo Romana porrigitur, non divitiis eluxisse sed per bella saevissima, nec opibus nec victu nec indumentorum vilitate gregariis militibus discrepantes opposita cuncta superasse virtute.

Alii nullo quaerente vultus severitate adsimulata patrimonia sua in inmensum extollunt, cultorum ut puta feracium multiplicantes annuos fructus, quae a primo ad ultimum solem se abunde iactitant possidere, ignorantes profecto maiores suos, per quos ita magnitudo Romana porrigitur, non divitiis eluxisse sed per bella saevissima, nec opibus nec victu nec indumentorum vilitate gregariis militibus discrepantes opposita cuncta superasse virtute.

Alii nullo quaerente vultus severitate adsimulata patrimonia sua in inmensum extollunt, cultorum ut puta feracium multiplicantes annuos fructus, quae a primo ad ultimum solem se abunde iactitant possidere, ignorantes profecto maiores suos, per quos ita magnitudo Romana porrigitur, non divitiis eluxisse sed per bella saevissima, nec opibus nec victu nec indumentorum vilitate gregariis militibus discrepantes opposita cuncta superasse virtute.

Alii nullo quaerente vultus severitate adsimulata patrimonia sua in inmensum extollunt, cultorum ut puta feracium multiplicantes annuos fructus, quae a primo ad ultimum solem se abunde iactitant possidere, ignorantes profecto maiores suos, per quos ita magnitudo Romana porrigitur, non divitiis eluxisse sed per bella saevissima, nec opibus nec victu nec indumentorum vilitate gregariis militibus discrepantes opposita cuncta superasse virtute.

Brahim Hanafi, triple Champion de France de Full Contact et créateur de champions !

Brahim Hanafi CombatPrésident de l’association Double Impact Saintais qui enseigne le Full Contact, la boxe anglaise, la boxe française, la boxe Thaï et le Kick Boxing à Saintes depuis 2009, et entraîneur de boxe depuis 2005, Brahim Hanafi est triple champion de France de Full Contact (1998, 2000 et 2001). Tous les ans, il sélectionne les meilleurs de sa team qu’il présente à des galas de boxe et des championnats. Certains de ses poulains détiennent, grâce à lui, le titre de Champion et Championne de France.

Les bagarreurs ne sont pas les meilleurs boxeurs !

Le succès est le résultat d’un travail sans répit, pour eux, comme pour lui. C’est ce que Brahim enseigne aux jeunes qui viennent apprendre la boxe dans son club. La boxe appelée aussi le noble art, certainement parce que les boxeurs sont des hommes hors du commun qui défendent des valeurs morales honorables. La réussite d’un objectif n’est pas uniquement liée à la passion. Il faut aussi se contraindre à une bonne hygiène de vie, être fairplay, faire des concessions, dépasser ses limites, être persévérant… Avoir le respect de son adversaire, de son entraîneur, de son entourage et de soi-même, sont des bases nécessaires pour devenir un champion. La maîtrise de soi fait aussi partie de son enseignement : « Les bagarreurs ne sont pas les meilleurs boxeurs » affirme-t-il.

Ce sont pour toutes ses raisons qu’un entraînement de boxe ne se résume pas qu’à l’apprentissage de la technique et à la préparation physique. Savoir guider un boxeur, c’est savoir l’écouter, le connaître et l’orienter. Tous ne peuvent pas combattre sur un ring, le mental fait la différence et est aussi important que les capacités physiques. Pas forcément pour vaincre, juste pour faire face à celui que l’on affronte. C’est cette limite entre le surentraînement et le manque d’allant que Brahim Hanafi mesure justement d’après son expérience.

Brahim Hanafi

Généreux, paternel, volontaire, exigeant, sont les qualificatifs que ses jeunes boxeurs utilisent lorsqu’ils parlent de leur entraîneur. Brahim s’occupe d’eux comme de ses enfants. Enfants pour lesquels il a abandonné la compétition pour être un père présent et attentionné (Louna 13 ans, Rayane 11 ans et Essia 6 ans).

Tout est possible si l’on se donne les moyens de réussir !

Et si son entourage et ses poulains s’accordent à parler de lui en termes élogieux, lui reste modeste et explique que sans valeur et courage, il est impossible de surmonter les difficultés de la vie quotidienne, et de vaincre ses doutes. Mais c’est parce que son chemin a été semé de réussites depuis 1993, lorsque Brahim Hanafi a découvert le Full Contact dans une maison de quartier à Saintes, qu’il reste crédible lorsqu’il dit que « tout est possible si l’on se donne les moyens de réussir ».

Contacter Brahim Hanafi

Double Impact Saintes

44, Rue Charles Gide
17100 Saintes
06 26 72 18 33
info@sport-impact.com
www.doubleimpact17.com

Les courses : enfer ou shopping ?

Que l’on soit un homme ou une femme, faire les commissions reste une corvée. Mais aujourd’hui dans une époque où le bien-être et le zen font foi, je me demande comment voir cette obligation. Entre enfer ou paradis ? Autrement dit : enfer ou shopping, pour garder une vision optimiste de la chose en version moi.

Quelque soi mon âge, j’ai toujours détesté ça ! En fait, c’est toujours une action qui prend du temps. Le samedi matin, par exemple, il faut s’extraire du lit pour y aller et pour y passer au moins 1h30 et le trajet… et croiser, par la même occasion, toutes ces mères de famille parfaites qui vous donnent l’impression d’être fatiguée et échevelée, qui plus est dans un endroit peu sympathique. Car la grande surface est un espace froid et bruyant. En plus, selon où vous habitez, vous ne choisissez pas l’enseigne. Vous allez au plus près.

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Dès l’arrivée, commence la bataille infernale. Généralement, vous suivez le parcours de la ménagère solide, entraînée aux combats de rue ou aux combats scolaires et familiaux : pain de mie, laitages, viandes, cafés et tisanes, pâtes, gâteaux et chocolat, boissons, eau et vous remontez par les aliments pour nos petits compagnons (non, pas les hommes, mais les chats, chiens, rongeurs et oiseaux), les produits de beauté puis d’entretien domestique (c’est presque pareil, à quelque chose près), et enfin les primeurs et surgelés…. Mais votre caddy dénonce systématiquement vos détestations et vos amours… Et tout le monde le voit… le caddy ! Et parfois c’est difficile à assumer !

Entre les produits bio avec ou sans label qui vous donnent bonne conscience, les étals appétissants de gâteries raffinées qui font grossir, et les produits un peu gênant du type protections périodiques, les laits pour le corps ou le visage qui trahissent votre âge (peaux matures et compagnie) ou les rasoirs féminins… Il y a tellement de choix que vous êtes obligées d’être bien vu dans les rayons, étant donné qu’on y reste longtemps, ou de prendre n’importe quel produit, qui bien sûr, ne concernera pas votre problème. Bref, soit vous prenez le risque de rencontrer Madame Benoist, votre voisine tirée à 4 épingles et agaçante, dans le rayon des crèmes antirides hyper nourrissantes qui comblent les crevasses qui commencent à vous rappeler que votre jeunesse s’éloigne, soit vous prenez n’importe quoi en passant, et vous vous retrouvez avec une crème contour des yeux pour les peaux jeunes ! Du coup…

Le pire n’étant qu’à venir ! Car après les vilaines petites humiliations, la jalousie qui vous taraude lorsque vous croisez les voisins du genre « merveilleuse petite famille » et les stratégies mises en place à l’improviste pour prendre et cacher le papier hygiénique sans qu’il se voie de trop dans le chariot, vous arrivez à la caisse ! Où bien sûr, il n’y a rien d’autre à faire qu’à… Observer les chariots des autres ! Ainsi l’avant-dernière épreuve de l’attente commence avec les épouvantables enfants hurlants et morveux des caddys de devant, et qui, pour notre malchance, ont des parents hyper permissifs qui les laissent s’égosiller ou des parents tyranniques et agressifs qui vont les gifler avec une réflexion stressante, même pour nous…

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Le dernier challenge des commissions est le montant, toujours exorbitant à nos yeux, que la caissière vous annonce ! De UN, vous aimeriez mieux que ce soit votre super copine qui annonce la somme, ça serait plus sympa ! Et de DEUX, quand personnellement j’entends la sanction, je convertis immédiatement la somme en jeans, sacs à mains ou chaussures, séances chez le coiffeur ou le psy, selon mon humeur du moment. J’ai alors l’impression qu’on va me couper la main lorsque je sors ma carte bancaire ou que je vais mourir foudroyée ou électrocutée. Sentiment que je ne ressens absolument pas quand je fais du shopping et que je passe en caisse. Alors oui, mes Louloutes et mes Loulous, l’enfer c’est quand je vois que j’aurais pu visiter 3 fois ma merveilleuse coiffeuse et qu’à la place de ces intenses moments privilégiés d’un bonheur inouï, je vois l’immense consommation des morfales avec qui je vis. Et la question que je me pose à ce moment très précis, c’est : Sont-ils obligés de consommer et d’engloutir tout ça ????

Pour résumer, j’ai choisi mon camp, Camarade : les courses c’est l’enfer !

Bruno Grivet, homme de contrastes

Bruno Grivet - 123 ProjeilleHomme posé, cultivé et rassurant de 57 ans, marié et père de 4 enfants de 19 à 23 ans, Bruno Grivet est Consultant pour les Chefs d’entreprise en stratégie, gestion financière, gestion de production et management, et enseigne ces matières pour les Universités de La Rochelle et de Caen. Formateur et ancien directeur de filiales de grands groupes, il est aussi investi dans le monde humanitaire et associatif.

Spécialiste du métier de Chef d’Entreprise, Bruno Grivet, explique qu’il est possible pour un dirigeant de travailler dans le calme et la sérénité, et que le stress n’est pas une fatalité :

« Les dirigeants de grosses ou petites entreprises sont souvent des gens seuls qui se consacrent à leur cœur de métier. Certaines tâches telles que la gestion ou le management sont faites dans l’urgence et la solitude et ils doivent les affronter, avec tous les inconvénients et les maux que cela entraîne… mais il est possible d’élaborer des stratégies pour rester zen face à tout cela ».

Son expérience et son enseignement sont tirés de son vécu, et lui aussi comme beaucoup de dirigeants, a souffert au travail, et a été touché par le burn-out  : « le présentéisme est une réalité insupportable et une culture française bien enracinée » développe-t-il. « L’anticipation, l’organisation, la communication et la découverte de la motivation de chacun donnent des clés pour travailler efficacement et sereinement ».

Ce sont, en partie, les grands groupes dans lesquels il a travaillé et les écoles dans lesquelles il enseignait qui lui ont appris son savoir. Mais le fait qu’il aime les gens lui ont inspiré ses méthodes de travail : « J’ai longtemps cherché ce qui me faisait avancer, ce qui me faisait marcher… Aujourd’hui je le vis et je le sens : c’est le simple fait que j’aime les gens, ce côté humain dans l’entreprise qui permet de découvrir les choses et les personnes, pour mieux contrôler sa gestion, mieux analyser le côté financier d’une entreprise, mieux la structurer et surtout mieux manager ». Des méthodes qui ont fait leurs preuves auprès de chefs d’entreprise qui ont retrouvé le goût du challenge, dans le respect et la dignité.

Ingénieur agro-alimentaire de formation, Bruno Grivet possède aussi un DEA en Biochimie et un MBA CPA de la prestigieuse école de commerce HEC.

Contact de Bruno Grivet :

123 Projeille
Accompagnement personnalisé et formation
des dirigeants et des créateurs d’entreprise

15, Rue de la Chênaie
17100 Saintes
Mail : bruno.grivet@projeille123.fr
Site : www.123projeille.fr

Jour 8 – Ante voyage

Bah bah bah… C’est bien beau de vouloir partir en voyage, mais avec l’excitation que cela procure, il y a plein de choses auxquelles nous n’avons pas pensé :

Les gosses

Ben oui, on en a 3 à nous deux ! et la fille (16 ans) de Chéri-Chéri veut venir ! Heureusement que les deux garçons (un de 20 ans pour Chéri-Chéri et 21 ans pour moi) lui ont expliqué de nous laisser partir en amoureux (ils sont mignoooooons) ! Mais devant notre désir de liberté, nous n’avions pas pensé à eux, mais juste pas. C’est le début de NOTRE liberté les enfants ! Vous êtes grands et que vous revendiquez votre indépendance ! Débrouillez-vous tous seuls ! Vous faites la fête tous seuls et bien nous aussiiiiiiiii haha ! Juste du stress quand on voit passer dans leurs yeux le nombre de fiestas qu’ils pensent faire en notre absence… Soudain la peur nous étreint.

L’argent

Non mais là, ce n’est pas malin j’avoue ! Nous n’avions pas tenu compte de ce facteur-là ! Moralité : le désir de liberté ne rends pas intelligent. A retenir !

La langue

C’est nul, les Néo-Zélandais parlent anglais ! C’est la m**** ! Aucun de nous ne parle anglais ou très peu. Du coup Mini-Princesse renouvelle sa proposition de nous accompagner car elle est sûre et certaine qu’on ne s’en sortira jamais !

Le moyen de transport

31 h d’avion ! Nan mais ils sont sérieux ! Je fais partie des gens qui estiment que si nous devions voler, nous aurions des plumes… Ça va être compliqué je sens !

Les loisirs

Kayak de mer (j’ai aussi peur de la mer), ballade en bateaux pour voir les dauphins et les cachalots (et je m’en fous des cachalots, je préfère les petits oiseaux qu’on voit sur terre), hélicoptère au-dessus des fjords majestueux (j’ai peur des trucs qui volent je vous l’ai dit), randonnées de 6 à 8 h sur des volcans (oui il y a 13.000 secousses sismiques/an en Nouvelle-Zélande), promenades en vélo (je n’ai pas fait de sport depuis 25 ans), etc…

L’hébergement

Bed and Breakfast avec location de voiture ou camping-car… Pourvu que Chéri-Chéri choisisse le B and B sinon il va me falloir combattre à mains nues pour ma sauvegarde… Je hais le camping et la promiscuité. C’est trop nul ! Et puis des vacances c’est fait pour ne rien faire, pas pour se taper les gens et leurs gamins hurlants et gesticulants, le ménage sans confort, les courses comme à la maison et la queue pour prendre une douche !

Bref, devant cette liste non exhaustive de futures galères, je commence à regretter notre conversation de la semaine dernière. J’aurais dû me taire. Et ce n’est pas comme si ça ne m’était jamais arrivée d’avoir des idées super romantiques, super originales, super sympas, qui sont en fait super pourries ! A retenir aussi ! Mais bon… Ça reste un projet. Les projets en l’air, ça ne tient jamais ou pas souvent. Suis pas d’attaque pour faire un truc aussi tordu !

La Geisha des familles recomposées

En fait, nous ne sommes jamais prêtes à ce que l’avenir nous réserve en matière de vies sentimentale et familiale. Par exemple, quand nous sommes petites, on nous fait croire au Prince charmant. Et on y croit ! Mais à la quarantaine et un divorce plus tard… Nous tombons des nues ! Et il y a de quoi !

Refaire sa vie, est somme toute, possible. Pour n’importe laquelle d’entre nous !

Ce qui l’est moins, c’est la vie en commun… avec l’autre famille, ou plus exactement… Avec des morceaux de l’autre famille. C’est un monde fascinant et imprévisible.

Mais pour y survivre, il y a quelques commandements à retenir :

boots-181744_12801. Vous n’êtes pas la mère des rejetons de votre bonhomme : nous pouvons être à l’écoute et/ou conseiller mais il ne faut surtout pas donner d’ordre, ou d’avis tranché… Sous peine de décapitation intellectuelle… Action/réaction… Les enfants et les ados sont cruels… Leurs parents aussi !

blonde-2094172_12802. Vous devez accepter d’être comparée en permanence à Maman. Qu’elle soit trop cool ou vilaine, vous aurez toujours le droit à des anecdotes, des critiques et des compliments sur Maman. En plus d’être le passé de votre cher et tendre, elle sera VOTRE présent ! Il n’y a aucun doute. Et ce, en matière d’éducation, en matière de mode, de coiffure, de sport, de cuisine, de voyages, de médecine, de régimes… D’ailleurs quand je dis Maman, je devrais dire « Maman, l’ex-belle-famille et les amis en commun » ! Vous les avalerez à toutes les sauces : qu’elles soient délicieuses ou indigestes.

0AB3. Etre mooooultitâche comme le disait Lilou dans le Cinquième Élément. Encore plus qu’avec vos marmots, il vous faudra déployer des trésors d’ingéniosité et d’ubiquité : Etre taxi, femme de ménage, punching-ball, cuisinière, roue de secours, psychologue, esclave, employée de pressing, bricoleuse, sympa, dispo et parfois même méchante quand l’honneur de vous beaux-enfants est en jeu !

beautiful-1039725_12804. Les enfants de votre compagnon sont toujours des saints irréprochables : il est clairement hors de question de critiquer vos beaux-enfants : JAMAIS ! Même quand l’un d’eux arrive ivre, quand ils sèment le bazar partout dans la maison, quand ils fument dans leur chambre la nuit, quand ils piquent la voiture de leur père et lui font perdre des points sur son permis, quand ils vous font des réflexions de m**** au sujet des repas parce que ça ne leur plaît pas, qu’ils oublient votre anniversaire, qu’ils se lèvent à 14h30 du matin et qu’ils râlent pour déjeuner MAINTENANT, ou qu’ils font pousser un pied de plante qui fait rire sur la terrasse ou sur le rebord de la fenêtre de leur chambre… La sainte c’est vous, mais personne ne le sait, à part vos copines ! Même si vous avez envie de les déglinguer parce que, vous vos gosses, ils vous fichent la paix sinon « tare ta gueule à la récrée » !

hare-1631435_12805. Aux yeux de votre compagnon, vos enfants ont les mêmes défauts que les siens ont pour vous, mais il ne le sait pas ! Et comme ses enfants sont des saints, il convient juste de lui rappeler que les vôtres aussi, et que c’est fou d’avoir autant de chance !

woman-987870_960_7206. Avoir des handicaps multiples : selon l’occasion, vous êtes sans voix (d’admiration ou d’agacement) mais sans voix. Sourde aussi parce que parfois il vaut mieux ne pas entendre ce que ses angelots nous disent, histoire de rester diplomate et de ne pas en scotcher un au mur. Et non voyante naturellement, afin d’être toujours étonnée quand votre chéri est énervé lorsqu’il qu’il vous dit : « Mais tu te rends compte de ce que c’est que cette plante sur la terrasse !!!! Et plus il me demandait de l’arroser ! Il exagère hein !» Oh my God ! Oui il exagère ! Il y a des claques qui se perdent, mais on sourit et disant un truc insipide genre : « Oooooooooooh ben dis doooooonc »… Même si ça fait 3 semaines que vous essayez de le guider sur cette piste parce que vous n’osez plus offrir l’apéro sur la fameuse terrasse de peur de finir enfermer dans une cellule de 2m2 au poste la Gendarmerie la plus proche !

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7. Renoncer à une vie indépendante, apaisée et sereine tant qu’il y a des enfants à vous ou pas, des ados ou de jeunes adultes dans les parages ! Ou alors il faut acheter une cahute aux fonds des bois sans connexion internet, sans téléphone et sans télé, mais là…. C’est vous qui mourrez !

Bikeuse ou BCBG ?

Il y a des jours, j’ai l’impression d’être une super nana rebelle et libre ! Du genre quand avec 2 ou 3 copines vous partez en Mini décapotable rouge, la musique à fond, le vent dans les cheveux, et des moustiques entre les dents ! Ou encore quand vous rentrez d’un rendez-vous de boulot qui s’est passé encore mieux que dans vos rêves les plus fous, et que vous vous prenez pour la working-girl la plus cool du monde ! C’est à cet instant très précis et très fugace de quelques millièmes de secondes, que vous oubliez vos soucis, et ce petit caillou dans vos chaussures, que sont vos obligations pourries de gestion domestique… Et moi c’est exactement à ce moment-là que je me crois incroyablement rebelle voire que je me prends pour une bikeuse libre de toute entrave….

Mais en fait, à bien y réfléchir…

Mes tatouages sont plutôt bon chic, bon genre, pas trop voyants car quasiment tous cachés, et même s’ils sont censés représenter mes jardins secrets, ils restent symboliques et délicats (je veux le croire).

Le jour où je serais montée à califourchon sur une moto, ça sera celle d’un manège pour enfant où j’accompagnerai mon neveu de 5 ans, sinon « même pas en rêve ». Ça roule trop vite ! Ça penche trop ! Ça vibre trop ! Ça fait trop de bruit !

Que le seul moment où j’ai l’impression d’être ivre, et que je titube méchamment, c’est quand j’ai réussi à acheter, dans mon dépôt-vente favoris, un petit porté-épaules Longchamp d’occasion, dont mes copines seront folles-amoureuses et devant lequel je roule des yeux quand je le caresse et quand je réalise qu’il EST à moi, que c’est MOI qui l’est eu !

summer-842141_960_720Quand la seule période de l’année où je transpire c’est quand j’ai lézardé 2 ou 3 h sur la plage l’été, façon grillade : un coup sur le dos, un coup sur le ventre, et que j’ai oublié ma bombe d’Evian pour me vaporiser un peu d’eau sur le visage et les épaules !

Parce que j’ai l’impression que nous sommes Bonnie and Clyde quand, en voiture, je me suis fait arrêter avec Chéri-Chéri par les motards de la Gendarmerie, même si ce n’était que parce qu’ils voulaient nous signaler qu’un bout de serviette de plage pendait du coffre et traînait sur la route !

Que les mauvaises manières m’agacent et que je pourrais taper un homme qui ne me tient pas la porte en entrant dans un magasin ou à la banque, et qu’il passe devant moi façon « Il y avait quelqu’un ? »

Que ma rébellion à moi, c’est quand je bouscule mon agenda pour aller déjeuner avec ma meilleure amie dans les 10 minutes qui suivent, parce que moi j’aime l’organisation et que l’imprévu est une source d’angoisse hyper stressante, et que c’est un truc de dingue de faire ça !

Et aussi, parce que de temps à autre, j’ose mettre une tenue juste carrément pas assortie à mes chaussures ! Et ouaaaaais je sais c’est osé !

womans-legs-887286_960_720Mais j’ai tout de même l’impression d’être une rebelle insensée, même si
je n’en ai pas l’air et je veux le croire ! Jusqu’à ce que la réalité me saute au visage, et que finalement, quand j’aurais fini de me prendre pour une bikeuse sur la route 66, qui ride, en fait, dans ma vieille Coccinelle sur la D145 le long de l’estuaire de la Gironde, je pourrais rentrer à mon bureau ranger mes dossiers, terminer mon travail de gratte-papiers et aller préparer la popotte pour ma tribu…

Alors séditieuse ou conformiste ?

Jour 1 – Ante voyage

Le jour 1, c’était le dimanche 14 février 2016, le jour de la Saint-Valentin ! Un joli dimanche ensoleillé. Pour une fois, mon homme et moi avions traîné tranquillement au lieu de travailler. Et puis, un propos en entraînant un autre pendant le petit déjeuner, nous avions déliré sur le fait, qu’après les dernières années passées, parsemées de quelques galères, que nous méritions bien des vacances. Et donc, de faire un voyage en dehors de la France, comme ça, juste pour se faire plaisir… Loin de chez nous…

C’est sympa un voyage ! C’est excitant ! Oui…. Mais où ? La liberté a un goût absolument grisant.

Alors pendant que ma moitié jardinait, je geekais ! Oui… C’est un de mes défauts. Et de fils en aiguille, après des recherches sur la Belgique, l’Angleterre, l’Ecosse, l’Ireland, l’Espagne, le Portugal, l’Ile Maurice, la Réunion et l’Australie… Soudain, c’est le coup de foudre ! Le choc : nature flamboyante et magistrale, architecture et écologie, culture métissée, histoire et sport, tatouages et farniente ! Tout y était ! Nous partirons en Nouvelle-Zélande, c’est décidé !

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Quand j’en ai parlé avec mon amoureux, il y avait des tonnes de raisons de partir aussi loin pour se vider la tête : des divorces, une nouvelle vie, une galère professionnelle pour lui, une pour moi, les enfants qui commencent à quitter la maison, la mort de mon père… Un gros besoin de repos, de liberté, de voir autre chose, de décrocher du quotidien… Chéri-Chéri a eu le mot de la fin : « Tu fais quoi le 14 février 2017 ? ».

Yeah ! Trop géniaaaaaaaaaaaaaal ! A 18.500km d’ici ! Haha… Bye bye les clients mal lunés et les emmerdeurs de tous poils ! Tu parles d’un dépaysement total ! Trop trop bien ! Paris-Auckland ! A nous les grands espaces !!!