Le Body Positive : Sus aux régimes !

Publié le 7 avril 2021 Catégorie : Reportages

A peine le printemps est-il arrivé que nos magazines et nos sites préférés regorgent de régimes en tout genre pour « mincir vite, et être belles et minces » ! Privations, carences, stress, fatigue… Les régimes ne sont pas si bons que ça pour notre santé ! Petite mise au point sur le Body Positive avec une Diététicienne Nutritionniste réputée. Et si nous jetions nos complexes aux orties et que nous apprenions à aimer notre corps ?

Pourquoi aimer notre corps tel qu’il est ?

 

Istock @shurkin_son
Istock @shurkin_son

S’accepter soi-même, s’aimer tel que nous sommes physiquement, psychologiquement, moralement est bon pour notre équilibre. Nous regarder avec bienveillance, avec le regard que nous portons sur notre meilleur(e) ami(e) est tellement mieux pour nous, et ça fait du bien… Oui, l’amour ça rend beaux, heureux, surtout celui qu’on s’adresse à nous-même, parce que pour vraiment aimer les autres, il faut s’aimer soi-même ! La façon que nous avons de nous percevoir change notre allure et ce que nous dégageons. Nous avons une action sur la perception que les autres peuvent avoir de nous et par extension sur nos relations avec autrui.

Istock @Sophie Walster
Istock @Sophie Walster

Et puis, qui peut mieux que nous, nous aimer sincèrement et loyalement ? On ne peut pas plaire à tout le monde ! Il y aura toujours des beaufs et des relous qui nous feront des réflexions pourries sur notre silhouette trop ronde ou trop maigre. Laissons-les à leurs jugements non constructifs et à leur vilaine vision de la vie/du monde, car en général ce sont ceux-là qui n’aiment personne, même pas eux. Compatissons (car les gens méchants sont malheureux), plaignons-les et avançons pour aimer notre corps et nous trouver à notre goût A NOUS.

Istock @Staras
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D’autant plus que les critères de beauté varient selon les époques. Par exemple, à la Renaissance, le teint devait être diaphane (parce que le teint hâlé signifiait que vous étiez pauvre et révélait que vous travailliez dans les champs). Les seins devaient être petits, la taille fine et les hanches larges (d’où les corsets). Au XIXème siècle, les femmes devaient être pâles et bien en chair (signe d’aisance sociale). Durant le XXème et le XXIème, la Beauté a encore évolué plusieurs fois en fonction des décennies. Dans les années 70, il fallait être filiforme voir androgyne (pas de sein, pas de hanche, pas de fesse). Dans les années 80, il fallait avoir de gros seins et pas de fesse. Aujourd’hui, qu’importe la taille des seins, il faut avoir un fessier conséquent voire très très présent.

Istock @nd3000
Istock @nd3000

Minces, musclés et bronzés, nos corps sont désormais soumis à des critères normés par une société qui va jusqu’à trafiquer notre image grâce à des logiciels de retouche photos. Nos corps ne répondent plus à une réalité concrète mais à un fantasme collectif. S’ils sont tendances aujourd’hui, demain ils seront démodés et nous ne serons jamais satisfait(e).

Il y a une solution pour s’aimer ?

Bah oui mes Adeladdicts ! Mais ça demande un peu de boulot !

Istock @Staras
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La première phase est d’être lucide vis-à-vis des régimes. Quels qu’ils soient, ils sont dangereux lorsqu’ils ne sont pas encadrés par des professionnels de la santé. Et encore… Il y a des extrémistes du poids un peu partout. Il n’y a pas de maîtrise du poids réellement s’il n’y a pas auparavant, une « analyse » de notre relation à la nourriture, à notre corps et du « pourquoi et du comment » nous avons un poids au-dessus ou en-dessous des normes de notre époque.

Istock @Photodjo
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La seconde phase tient en deux mots (et c’est la solution) : le Body Positive. Autrement dit, sans devenir narcissique, il s’agit d’accepter notre corps tout simplement. Et là, c’est clair que ce n’est pas simple ! Les hommes sont d’ailleurs aussi touchés que les femmes. Même si c’est la gent féminine qui a lancé ce mouvement, les hommes s’y sont engouffrés car la société est aussi dure et exigeante avec eux qu’avec nous de ce côté-là.

C’est quoi exactement le Body Positive ?

 

Istock @jacoblund
Istock @jacoblund

Vous l’aurez compris, c’est une philosophie de vie tout court : s’accepter soi-même et s’aimer. S’accepter tel qu’on est pour renvoyer une autre image que celle d’une personne frustrée et aigrie, pour dégager du bien-être, de la joie, du positif plein pot ! Attention : pratiquer le body positive, ce n’est pas envoyer bouler les gens qui nous critiquent ou être agressif(ve) avec eux, c’est clairement de s’en foutre parce qu’on est raccord avec soi-même.

Qui est à l’origine du Body Positive ?

 

Istock @Staras
Istock @Staras

Ce sont des influenceuses ! Celles sur les réseaux sociaux qui ont créé ce mouvement pour lutter contre les réflexions désobligeantes qui leur étaient adressées, ont fait changer les mentalités. Marre de cacher des corps différents mais communs avec la majorité des gens ordinaires ! Marre de planquer de pseudos imperfections et de ne pas ressembler à ces chimères sur papier glacé qui n’existent que dans la mesure où c’est notre propre nature (d’être très mince) ou alors au prix de sacrifices inhumains. Tout le monde a le droit de s’aimer et d’être aimé…

Istock @shulgenko
Istock @shulgenko

Ces fameux influenceurs (hommes et femmes confondus) ont fini par constater que quoiqu’on fasse, ce n’est pas positif de lutter contre sa nature et que cela peut être malsain. Les régimes entraînent souvent des problèmes au niveau santé (carences notamment) et même psy (dépressions, troubles alimentaires – anorexie/boulimie-, fatigue chronique, anémie, etc…). Ils sont nocifs parce qu’ils sont quasiment tous basés sur la privation et l’hyper-contrôle.

OK mais ça marche comment le Body Positive ?

 

Istock @Iuliia Komarova
Istock @Iuliia Komarova

A chacun a sa méthode : s’observer devant un miroir ou sur des photos, s’assumer en maillot sur la plage ou au bord d’une piscine… Aimons ce que nous voyons lorsque nous nous regardons… Au début c’est difficile, et cela paraît même insurmontable pour des personnes complexées, mais il faut affronter nos peurs pour être bien dans notre peau et rayonner… Observons ce que nous aimons le plus en nous dans un premier temps. Ça peut être long, mais un jour c’est ce que nous aimions le moins qui trouvera grâce à nos yeux… Et nous oserons enfin être nous-même !

Istock @NataliiaSavina
Istock @NataliiaSavina

C’est difficile d’être bienveillant vis-à-vis de soi mais complimentons-nous, envoyons-nous de l’amour et notre regard vis-à-vis de nous changera.

Et puis, au fil du temps nous constaterons que, ce corps que nous commençons à apprécier, c’est grâce à lui si nous nous déplaçons, si nous aimons, si nous travaillons, si nous faisons des choses dans notre vie et que nous sommes vivants(es) tout simplement.

Laetitia Perrotin
Laetitia Perrotin

C’est pour parler du Body Positive et des régimes que j’ai rencontré Lætitia Perrotin, Comportementaliste Nutritionniste et Diététicienne atypique diplômée en psychologie du patient. Elle enseigne aussi la physiopathologie pour le BTS diététique dans une école rochelaise. Elle est très connue, et pour cause ! J’adore sa vision des choses. Elle m’a expliqué en gros que la relation que l’on a avec notre corps dépend beaucoup de notre psyché, de nos traumatismes, de notre vie. Ainsi, nous perdons effectivement de vue énormément de choses : prendre du plaisir, s’aimer soi-même, aimer ce que nous avons dans notre assiette, prendre du temps pour nous, se découvrir… Alors, on l’interviewe ?

Interview

Les Chroniques d’Adélaïde : Pouvez-vous nous parler de votre parcours en deux mots ?

Laetitia Perrotin : En deux mots : parcours passion !

Istock @nortonrsx
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Après des études passionnantes et très scientifiques, je suis devenue diététicienne à 35 ans.  C’était une évidence ! Je me suis tout de suite installée en libéral, car je voulais avoir du temps pour les personnes, de l’autonomie, ainsi qu’une liberté de penser mon métier. J’ai ensuite complété ma formation initiale avec l’éducation thérapeutique du patient, mais ce n’était pas encore suffisant pour moi pour accompagner au mieux les personnes. C’est en 2016 que j’ai enfin trouvé le diplôme universitaire que je cherchais. Je ne voulais pas faire un DU exclusivement sur les TCA (troubles du comportement alimentaire), car la majorité des gens que je rencontre en cabinet ne sont pas dans ce cas de figure et je trouve cela aussi assez stigmatisant. Bref, j’ai passé le DU psychologie et pédagogie du comportement alimentaire avec l’université de médecine de Dijon. Suite à ça, j’ai fait évoluer ma pratique professionnelle dans une direction tellement plus humaine.

Istock @nortonrsx
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Depuis février 2021, j’ai commencé un nouveau diplôme avec l’université de médecine de Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. C’est un DIU sur les thérapies comportementales et cognitives. Il me permet d’approfondir mes connaissances pour aider encore mieux les personnes qui me font confiance. C’est reparti pour 3 ans d’études.

 LCA : Pourquoi vous êtes-vous intéressée au côté psy de la diététique ?

Laetitia Perrotin : Pour deux motifs :

Istock @KatarzynaBialasiewicz
Istock @KatarzynaBialasiewicz

Le premier est lié à mon histoire personnelle. À l’adolescence, j’ai vécu une crise d’anorexie. On ne peut pas se sortir de l’anorexie sans prendre en compte son environnement, ses émotions, son psychisme, son histoire…. Tout est lié ! À mes 31 ans suite à un choc émotionnel, j’ai pris 25 kg en 6 mois. J’ai souffert d’hyperphagie sans m’en rendre compte. C’est au détour d’une photo de famille que je me suis dit « c’est qui cette dame » ? Bien, c’était moi ! L’assiette, c’est la vie ! Quand la vie est bousculée, il est souvent normal que l’assiette se déstabilise.

Istock @fizkes
Istock @fizkes

La deuxième raison, c’est que dans mes premières années de carrière, je voyais bien que travailler exclusivement sur l’assiette avait une efficacité très limitée. En travaillant avec ses rations, ses menus, ses plans alimentaires, les rééquilibrages fonctionnent bien à court et moyen terme, mais pas à long terme. La perte moyenne à long terme est de 4 kg avec un gros risque de tomber dans un effet yo-yo et une dérégulation alimentaire ! C’est pour cette raison qu’il était grand temps pour moi de remettre le mangeur, la mangeuse, au cœur de l’entretien pour trouver le « sur-mesure ». Comprendre la manière de vivre, l’histoire, les contraintes, les motivations, la relation à son corps, les pensées, les émotions… En faire l’impasse me paraît être une faute professionnelle.

LCA : D’où peuvent venir les troubles alimentaires (anorexie/boulimie) ?

Laetitia Perrotin : Les troubles alimentaires sont plurifactoriels.

Istock @deniskomarov
Istock @deniskomarov

Notre environnement avec les injonctions de la société participent activement. Notre famille, nos amis, l’entourage, souvent inconsciemment amplifient les troubles. Nos émotions, notre sensibilité, notre perception de nous-mêmes,
nos pensées, nos croyances autour des repas, de la nourriture, de ce qui doit « être bien ou pas ». Des professionnels de santé dont je fais partie, de notre vie et ses perturbations… Si on est heureux ou pas !

LCA : Pourquoi les régimes peuvent-ils être dangereux ?

Istock @RossHelen
Istock @RossHelen

Laetitia Perrotin : Je ne parle pas ici des régimes liés à une pathologie, ni d’un rééquilibrage alimentaire fait avec une diététicienne nutritionniste ou un médecin nutritionniste (qui sont d’ailleurs les seuls professionnels de santé reconnus en nutrition et alimentation) , mais bien des régimes commerciaux.

Istock @RossHelen
Istock @RossHelen

En novembre 2010, l’ ANSES (L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) a sorti un rapport très explicite « régimes amaigrissants, pratique à risque ». Les régimes commerciaux de l’époque ont été passés au crible (notamment de la page 10 à 12 sur 158 pages). Ils changent de nom suivant les modes  : Le citron détox (non alimentation), le régime californien du Dr Guttersen, le régime du Dr Atkins, le régime du Dr Cohen « Maigrir le grand mensonge », le régime Montignac « Je mange donc je maigris », le régime du Docteur Ornish, le régime Scarsdale du Dr Tarnower, la Soupe aux choux (non alimentation), Weight Watchers, le régime Mayo (non alimentation), le régime Dukan… Ils sont globalement toujours sous le même schéma et font souffrir l’organisme qui n’a pas d’autre choix que de perdre sur le court terme et répondent à nos attentes « vite, vite et vite ».

Dans tous les cas, ce sont soit des régimes hypo-glucidiques, hypocaloriques, hypo-lipidiques, hyper-protéinés ou bien une combinaison d’un peu tout ça. Je vous donne quelques conséquences sur la santé :

Istock @RossHelen
Istock @RossHelen

Pour les régimes hypocaloriques :

  • Acidose métabolique
  • Augmentation de la diurèse (urine) et natriurèse (augmentation du sel dans les urines)
  • Risque de lithiase biliaire (concrétion obstruant l’évacuation de la bile)
  • Inflammation et fibrose modéré au niveau hépatique (gros fois)
  • Altération de la masse maigre
  • Risque élevé d’hypokaliémie (insuffisance de potassium) avec un risque de mort subite
  • En cas d’activité physique risque vagal (trouble cardiaque ou cérébral) hypoglycémie
  • Risque de déshydratation

 

Istock @LanaStock
Istock @LanaStock

Pour les régimes hyper-protéinés :

  • Acidose métabolique
  • Fuite du calcium dans les urines
  • Ostéopénie (déminéralisation)
  • Doublement du volume des reins
  • Excès de sel (élévation de la pression artérielle)
  • Augmentation des maladies cardio-vasculaires

LCA : Etes-vous inquiète si l’un ou l’une de vos patients(es) vous dit qu’il déteste son corps, qu’il se dégoûte, qu’il veut maigrir pour mieux se percevoir et pourquoi ? Existent-ils des solutions pour remédier à ça ?

Istock @monkeybusinessimages
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Laetitia Perrotin : Je ne connais encore personne qui n’a rien à redire sur son corps. Je ne suis pas du tout inquiète. Je parle des adultes. Ce qu’il faut comprendre, c’est que les complexes, la honte du corps s’installent dans l’enfance et l’adolescence. Par exemple : vous assister, enfant, à une critique « bouboule » sur un autre enfant et le complexe est mis en place pour l’enfant qui le vit et vous-même.  La tolérance et l’acceptation de l’autre et des différences doivent s’apprendre dès l’enfance, mais pour le moment notre société ne fonctionne pas comme ça. Nous sommes écrasés en permanence par des médias qui nous disent à quoi ressembler. Aujourd’hui 8 français sur 10 contrôlent leur alimentation pour une raison ou une autre. La non-acceptation du corps à mon avis y est pour beaucoup, je pense.

Oui en consultation à travers des exercices pratiques, il est possible d’apprendre à s’accepter et de faire la paix avec son corps.

LCA : Que diriez-vous à des parents qui ont des adolescents(es) qui veulent faire des régimes draconiens et qui ne mangent presque plus ? Est-ce destructeur ou plutôt positif lorsque des parents disent à leurs enfants qu’ils sont gros et qu’il faut faire quelque chose ?

Istock @jacoblund
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Laetitia Perrotin :  Quand on fait faire un régime à un adolescent, vous augmentez ses chances qu’il prenne encore plus de poids.  Le moment de l’adolescence est un chamboulement pour le corps. Les garçons entre 10 et 19 ans prennent environ 30 kg de masse musculaire, les filles la moitié. La masse grasse des filles va se multiplier par 3 pendant cette période ce qui est totalement fonctionnel pour la vie. On assiste à la maturation des organes sexuels et de grands chamboulements hormonaux. La masse osseuse s’épaissit et s’allonge.  Je dirais « laissez les grandir » ! Ils ont déjà suffisamment de mal à vivre toutes ses modifications dans le corps, de trouver leur place dans le groupe, dans des nouveaux rôles d’homme ou de femme. Ouvrez le dialogue ! Proposez, s ’ils en ont envie, une démarche alimentaire mais n’imposez pas. Vous allez amplifier la souffrance de votre ado.

LCA : Maigrir est une chose compliquée mais grossir ne l’est-il pas aussi ? Quels peuvent être les risques lorsqu’on est trop menu(e) ?

Istock @fizkes
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Laetitia Perrotin : Je vois plus d’hommes qui souffrent d’être trop maigres que de femmes (culte de la minceur). Aujourd’hui la société impose aussi aux hommes qu’ils soient musclés. Sauf que si votre patrimoine génétique a fait que vous avez des muscles fins, vous pouvez faire des heures de musculation, vous resterez fin. Que vous soyez menu(e) ou charpenté(e), ça ne pose aucun problème tant que vous n’essayez pas d’être l’inverse de ce que vous a donné votre génétique.

Istock @shurkin_son
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LCA : Comment percevez-vous le Body Positive ?

Laetitia Perrotin : C’est ce que nous devrions apprendre à nos enfants. S’accepter soi-même et s’aimer. On a qu’une vie ! D’ailleurs vous avez parfaitement développé le sujet.

LCA : Quels conseils donneriez-vous pour s’accepter tel que nous sommes ?

Istock @Ridofranz
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Laetitia Perrotin : Arrêter de se comparer aux autres ! Prenez soin de vous comme la personne que vous aimez le plus au monde dans l’ici et maintenant. Vous me direz : « c’est facile à dire ». Je vous répondrais « ça s’apprend » ! Dans tous les cas vous pouvez passer votre vie à être en lutte avec vous même ou accueillir qui vous êtes. Accepter ne signifie pas subir et baisser les bras, mais prendre soin de soi avec bienveillance.

Istock @Ridofranz
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Si vous avez envie de découvrir et/ou de consulter Lætitia Perrotin, connectez-vous sur son site pour prendre un rendez-vous en présentiel et/ou en distanciel :

www.nutrition-pedagogie.fr

N’hésitez pas à suivre Lætitia sur son Instagram : @dietetiquenutrition17

 

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A propos de l’auteure

Fille d’un artisan-expert judiciaire, puis chef d’entreprise à mon tour, j’ai décidé de quitter le nid familial pour voler de mes propres ailes. J’ai alors œuvré dans le 1er groupe de presse français pendant 15 années. La filiale dans laquelle je travaillais a fermé ses portes après plus de 40 ans d’existence. D’un malheur est né un rêve. Je me suis alors inscrite dans une célèbre école de journalisme. Et mon diplôme d’attachée de presse en poche… Me voici…

Vous allez découvrir que je suis spontanée, capricieuse, espiègle, malicieuse faut-il croire, rêveuse sûrement, contemplative absolument, timide beaucoup et agaçante semblerait-il, sans aucun doute, pour certains…

Ce sont assurément pour toutes ces raisons, qu’il vaut mieux que j’écrive, c’est encore là que je reste la plus mignonne… Quoique !

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