Sandrine Des Roberts, Fondatrice de Kalimbaka

Publié le 10 décembre 2025 Catégorie : Au pluriel, Family’s Business

Aujourd’hui, je veux vous présenter une femme hors du commun et dont j’aime la vision de l’entreprenariat : Sandrine Des Roberts.

Depuis une dizaine d’années, Kalimbaka est une entreprise familiale de prêt-à-porter grande taille de qualité et originale géréé par Sandrine et ses deux fils Pierre et Louis. La petite sœur conseille sa tribu sur la communication de la marque et Adeline, un des mannequins, vient de se marier avec Louis. Autant vous dire que c’est vraiment une histoire de famille.

Kalimbaka, ce sont des vêtements de qualitatifs, tendances (pour une fois car les pulpeuses ont souvent accès à des fringues ringardes et /ou vulgaires !), à la fois chics et/ou atypiques (encore plus rare pour les plantureuses), et écoresponsables (le lin n’est tissé par des enfants mais par des adultes). Oui, Sandrine et sa team partent du principe qu’on peut être féminine et élégante tout en étant ronde, en respectant certaines valeurs. De plus, sur leur site, il y a une version blog pour conseiller les voluptueuses pour prendre confiance en soi et se sentir sublime.

Sandrine et son équipe sont vraiment agréables, humbles, drôles et leurs lives le mercredi soir sur Instagram et Facebook sont un courant d’air frais qui fait du bien à tout le monde. Les sourires de leurs mannequins sont tellement sincères qu’ont se laisse aller à dégainer la carte bleue plus vite que son ombre pour se faire plaisir et être belle. Je vous l’assure ! C’est testé et validé !

L’interview 

Les Chroniques d’Adélaïde : Comment définis-tu ton job Sandrine ?

Sandrine :

Etre un moteur pour rendre les femmes pulpeuses féminines et qu’elles se sentent chics et/ou excentriques. Ne pas être bien dans sa peau est insupportable. Si seulement je peux aider quelques femmes rondes à se sentir jolies, alors j’aurai atteint mon but !

LCA : Quelle est ta formation ou ton parcours pour en arriver là ?

Sandrine :

Je crois que je ne sais toujours pas ce que je veux faire quand je serai grande. En fait, tout m’intéresse. J’ai fait du droit et de l’Histoire de l’art en pensant devenir Commissaire Priseur . Mais à 22 ans, j’ai commencé à faire de la brocante. Puis j’ai créé des luminaires en albâtre. J’ai bossé dans l’immobilier… Rien si ce n’est mon amour de la mode et mes journées passées à coudre avec ma grand-mère ne m’emmènerait vers ce métier.

LCA : Quels sont les inconvénients et les avantages de ce métier ?

Sandrine :

Ce sont les inconvénients de la plupart des patrons j’imagine. Être chef d’entreprise c’est ne pas avoir de garde fou. Pas de chômage, pas
une bonne retraite. Donc peu de sécurité . A partir du moment où une entreprise
grandit, la pression augmente. Avoir des salariés est une responsabilité.
Il est difficile de se déconnecter et d’arrêter de penser au travail et encore plus quand
l’on travaille comme
moi en famille.

 
 

Les avantages, je dirai que c’est la grande diversité des taches. Je ne m’ennuie jamais. J’adore quand
un vêtement arrive à l’entrepôt. Il y a toujours beaucoup d’excitation à ce moment là.
Surtout quand il s’agit de notre propre fabrication. Beaucoup d’adrénaline aussi
quand on met en ligne une nouvelle capsule : est-ce que cela va marcher ? Et lire
ensuite les commentaires des clientes est un très grand plaisir.

LCA : Selon toi, quel est le profil idéal pour exercer ton job ?

Sandrine :

Je pense qu’il faut avant tout être curieuse, être à l’affût , des tendances,
mais aussi des innovations technologiques… Tout bouge très vite. Il faut rester humble,
et savoir se remettre en question.

LCA Peux-tu nous raconter une journée type ou ce que tu as fait jeudi dernier ?

Sandrine :

J’arrive vers 8h, 8h30 max. Pendant que mon premier café coule, je file embrasser
mes
Fils . Et oui, j’ai la chance de les voir chaque jour.
Je fais le point avec l’équipe sur les sujets à traiter en priorité.
Je suis très bien secondée et réussis de plus en plus à déléguer.

Donc s’il n’y a rien de particulier, je m’occupe des commandes auprès de nos
fournisseurs, du calendrier des mises en vente. J’organise les shootings.
Après une courte pause déjeuner, je m’occupe de la communication de l’entreprise.
J’essaye d’arrêter de bosser en même temps que le reste de l’équipe 15h30, 16h parce
que j’estime qu’il n’y a pas que le travail dans la vie.

LCA : Quel est le souvenir pro qui t’as le plus marqué (triste ou drôle) ?

Sandrine :

Drôle, je crois que c’est la première commande reçue sur EBay, longtemps
avant la création de notre site web. Un sentiment d’irréalité : quelqu’un avait vraiment acheté ce que je vendais, sans le voir, juste avec une mauvaise photo. Je hurlais de joie.

Triste : une trahison de celle que Je considérais comme une amie en plus d’être mon
bras droit.

LCA : Vie privée, vie professionnelle, où est le curseur ?

Sandrine :


Aïe c’est bien le problème ! Nous essayons de ne pas parler de l’entreprise les weekends. En tout cas pendant les repas c’est totalement interdit.

LCA : As-tu vécu un échec professionnel et qu’est-ce que cela t’a apporté ?

Sandrine :

Oui, j’ai lancé une gamme de bijoux en argent que j’aimais beaucoup.
C’était il y a vraiment longtemps. Je pense que j’en ai encore.
La leçon : ce que l’on propose, c’est ce qui doit plaire avant tout à nos clients. Ce sont
eux qui sont au centre.

LCA : Quelle est ta philosophie/devise dans le travail ?

Sandrine :

Je crois qu’il faut toujours prendre du plaisir à ce que l’on fait et toujours
chercher à s’améliorer.

LCA : Quel est ton rêve (pas ton aboutissement professionnel) ?

Sandrine :

La vie a été plutôt sympa avec moi et ceux que j’aime, alors j’aimerais juste
que cela continue. Et puis sinon, j’adore nager et pouvoir respirer sous l’eau
j’adorerais.

LCA : Es-tu heureuse dans ton travail ?

Sandrine :

Oui vraiment ! J’aime ce que je fais, même s’il y a parfois des moments difficiles.

LCA : As-tu un message pour nous ?

Sandrine :

Si vous le pouvez, prenez des risques professionnellement. Il vaut mieux se planter que d’être malheureux avec un métier peu gratifiant.

Sandrine Des Roberts, Fondatrice de Kalimbaka
KALIMBAKA, SARL

0488700245
https://kalimbaka.com

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A propos de l’auteure

Fille d’un artisan-expert judiciaire, puis chef d’entreprise à mon tour, j’ai décidé de quitter le nid familial pour voler de mes propres ailes. J’ai alors œuvré dans le 1er groupe de presse français pendant 15 années. La filiale dans laquelle je travaillais a fermé ses portes après plus de 40 ans d’existence. D’un malheur est né un rêve. Je me suis alors inscrite dans une célèbre école de journalisme. Et mon diplôme d’attachée de presse en poche… Me voici…

Vous allez découvrir que je suis spontanée, capricieuse, espiègle, malicieuse faut-il croire, rêveuse sûrement, contemplative absolument, timide beaucoup et agaçante semblerait-il, sans aucun doute, pour certains…

Ce sont assurément pour toutes ces raisons, qu’il vaut mieux que j’écrive, c’est encore là que je reste la plus mignonne… Quoique !

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