Mariage & étiquette : ce qu’il faut savoir en tant qu’invité !

Publié le 23 mars 2018 - Chroniqueur : Hanna

La saison des mariages va bientôt commencer. Chouette !

C’est un moment dans l’année que nous apprécions tous. Premièrement parce qu’il est toujours émouvant de célébrer l’Amour, deuxièmement parce que c’est l’occasion de se mettre sur son trente-et-un, troisièmement parce que les réceptions au champagne se font rares.

La mode des mariages actuels est de faire une réception à la « garden’party cool et sans prises de tête ». Ok, c’est correct.

Toutefois, il y a une grande marge entre « réception détendue entre amis » et « apéro free style ». Le fait de sortir des sentiers battus en matière de cocktail, d’animation, de déco ou de musique ne doit pas être un prétexte à un laisser-aller de la part des invités.

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Les grandes réceptions impliquent un protocole particulier. Si les mariés ne veulent pas d’un style guindé, sachez qu’ils ne veulent pas non plus d’un style trop relâché.

Ainsi :

 

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Ne venez pas en short !

Oui, combien d’hommes ai-je vu dans ma vie débarquer à des mariages en short de bain !? Beaucoup trop ! Si le costume trois pièces ne vous convient pas, mettez tout de même une chemise.

En seconde partie de soirée vous pourrez vous changer, mais durant la cérémonie officielle et le vin d’honneur, faites un effort.

Ne demandez pas combien ça coûte ?

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Dans la même série de faux-pas, je cite la fameuse question « t’as payé ça cher ? ». D’une part, ainsi formulée, la question est incorrecte. Et d’autre part, que voulez-vous que la mariée vous réponde : a) « oui, j’avais envie d’offrir quelque chose de beau et grand à mes invités… quelque chose digne d’eux et de leur élégance… et je vois avec effarement que tu ne fais pas partie de ce groupe-là. » Ou b) « non, j’ai trouvé ça sur internet auprès d’une mariée dont le mari a pris la fuite devant l’autel, et qui se débarrassait du lot à prix bradé. Je ne vais tout de même pas casser mon PEL pour vous ! Vous ne le valez pas. »

Mesdames, ne portez pas de robe ou de tailleur blanc !

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Respectez la mariée ! Ce jour-là, c’est la seule femme à porter une robe blanche. Je sais que les magasins proposent des dizaines de petites robes blanches en été. Le blanc va à toutes les femmes. De plus, en été, il fait ressortir le bronzage. Mais, prenez sur vous. Pas de robe blanche pour les invitées du mariage.

© Stocklib Chris Humphreys
© Stocklib Chris Humphreys

Ne vous plaignez pas du plan de table

…Et n’allez pas trouver la mariée pour lui demander de le changer. Elle a autre chose à faire : profiter de sa journée par exemple.

Sachez que les mariés ont cru bon de vous placer là où vous êtes. Prenez sur vous, la soirée passe vite.

 

 

Il convient d’écrire un petit mot dans le livre d’or des mariés.

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Pour ceux qui savent que l’inspiration sera flottante après trois coupes de champagne, ayez une petite carte de vœux pré-écrite avec vous. Généralement, on la glisse dans l’urne.

Empêchez les personnes alcoolisées de faire des dessins vulgaires dans le livre d’or. Sachez que les mariés gardent ce livre et y collent les cartes de vœux reçues. Ne gâchez pas cela.

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Ne félicitez pas la mariée !

On félicite seulement le marié, jamais la jeune épouse. Il convient de présenter ses meilleurs vœux à la mariée (ou tous ses vœux de bonheur).

 

Ne réclamez pas le jeu de la jarretière aux mariés !

© Stocklib Oleksii Hrecheniuk
© Stocklib Oleksii Hrecheniuk

Pas plus que de s’embrasser goulument, ou de mimer/danser le kamasoutra, ou encore de citer leurs ex-copains et ex-copines.

Ne sortez pas les photos dossiers. Elles sont réservées pour les enterrements de vie de garçons et de jeunes filles. Ne mettez pas les mariés dans l’embarras devant leurs familles.

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Une semaine après la réception, écrivez une carte de remerciement.

Oui, c’est impératif. Il faut remercier les mariés de vous avoir invité à partager ce grand jour.

 

A propos de l’auteure

Fille d’un artisan-expert judiciaire, puis chef d’entreprise à mon tour, j’ai décidé de quitter le nid familial pour voler de mes propres ailes. J’ai alors œuvré dans le 1er groupe de presse français pendant 15 années. La filiale dans laquelle je travaillais a fermé ses portes après plus de 40 ans d’existence. D’un malheur est né un rêve. Je me suis alors inscrite dans une célèbre école de journalisme. Et mon diplôme d’attachée de presse en poche… Me voici…

Vous allez découvrir que je suis spontanée, capricieuse, espiègle, malicieuse faut-il croire, rêveuse sûrement, contemplative absolument, timide beaucoup et agaçante semblerait-il, sans aucun doute, pour certains…

Ce sont assurément pour toutes ces raisons, qu’il vaut mieux que j’écrive, c’est encore là que je reste la plus mignonne… Quoique !

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