Marc Esposito ou « Les mémoires d’un enfant du cinéma – Les années Première »

Publié le 5 septembre 2019 Catégorie : Reportages

« Mémoires d’un enfant du cinéma – Les années Première » de Marc Esposito est l’un des livres que j’adore le plus cette année. Il nous raconte les dix années (de 76 à 86) qu’il a passées à la tête de ce célèbre magazine de cinéma qu’il a fondé avec son comparse Jean-Pierre Frimbois. Ce sont des années de folies où Ventura, Montand, Romy Schneider et Deneuve sont au sommet de leur notoriété jusqu’à l’ascension de Dewaere, Depardieu, Coluche, Christophe Lambert et Adjani entre autres…

Le livre

C’est une vie palpitante que Marc Esposito nous raconte en 552 pages. Des mots simples savamment associés les uns aux autres qui vous font vibrer. On a l’impression d’être son assistant(e) privilégié(e) et de voir sans être vu…

Extrait du livre

« Depardieu m’a appelé pour savoir si nous pouvions l’accueillir dans notre villa avec sa femme Elisabeth pendant toute la durée du festival, forcément j’ai dit oui. Il me demande aussi s’il peut inviter Barbara à venir passer quelques jours avec nous, forcément j’ai redit oui, sans croire une seule seconde qu’elle viendrait, et elle est venue. (…)
C’est le Festival le plus pluvieux de l’Histoire, Barbara passe ses journées dans le salon transformé en salle de rédaction, au milieu des journalistes qui tapent leurs textes, des photographes qui trient leurs photos, des maquettistes qui maquettent, des assistantes qui téléphonent. (…) Elle déjeune et dîne avec ceux qui déjeunent ou dînent quand elle a faim, au besoin elle nous fait des omelettes géantes. C’est génial, d’avoir cette femme parmi nous, je n’ai jamais passé autant de temps à la villa Première »

 

65300559_924972651186238_2643000914067062784_oMarc nous fait découvrir les années d’or du cinéma. Il a voulu un magazine unique en son genre qui s’adressait, non pas à des amateurs qui intellectualisaient le 7ème art, mais à des passionnés comme lui, des fans, des curieux fascinés par ces inaccessibles stars de l’époque. Des plateaux de tournages aux Festivals de Cannes, Marc nous fait deviner ses amitiés et des quidams comme nous ne les imaginons pas.

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Marc Esposito ou l’écriture quoiqu’il arrive !

Après ses études au CFJ, l’éminente école de journalisme, Marc travaille pour le Provençal (à Avignon), puis à France soir, But et Onze avec Jean-Pierre Frimbois avant de créer Première ensemble.

Comment ne pas être inspiré par le petit garçon qu’il était et qui a réalisé son rêve au-delà de ses désirs les plus fous ? Non content d’avoir interviewé ces incroyables personnages, d’avoir partagé leur quotidien, il a fini par en faire tourner certains…

Marc Esposito, sur le tournage du Coeur des Hommes 3 (2012). Avec Marie Maurin (scripte sur ses 3 derniers films) et Pascal Caubère (directeur de la photo de 4 de ses 5 films)
Marc Esposito, sur le tournage du Coeur des Hommes 3 (2012). Avec Marie Maurin (scripte sur ses 3 derniers films) et Pascal Caubère (directeur de la photo de 4 de ses 5 films)

En effet, Marc n’est pas qu’un journaliste fondu de cinéma, c’est aussi le scénariste et réalisateur d’un documentaire sur Dewaere, du film « Mon pote » avec Benoît Magimel et Edouard Baer, des « Le cœur des hommes » (les 3 bien sûr) avec Gérard Darmon, Jean-Pierre Darroussin, Bernard Campan et Marc Lavoine, dont la célèbre réplique « Elles ont morflé les Spice Girls ! » a bien fait marrer tout le monde.

Il y aussi eu son sublime film (mon préféré !) « Toute la beauté du monde » avec Marc Lavoine et Zoé Félix…

L’interview de Marc Esposito

Pour la petite histoire, lorsque j’hésitais à lancer le blog, ce sont les encouragements de Marc qui m’ont donné l’audace de le faire. Alors c’est à moitié fébrile, moitié angoissée que j’ai travaillé sur cette interview. Mes idées s’entrechoquaient, j’avais tellement de questions à lui poser… Et c’est au retour d’un voyage aux États-Unis que très gentiment, il me répond.

Les Chroniques d’Adélaïde : Comment vous est venue l’idée de ce livre « Mémoire d’un enfant du cinéma » ? Et pourquoi était-ce le moment d’écrire ce livre ?

Marc Esposito @Christophe Bourreau
Marc Esposito @Christophe Bourreau

Marc Esposito : Vu tout ce que j’ai vécu, c’est forcément une idée qui était dans ma tête depuis longtemps. Pourquoi maintenant ? Parce que j’en avais le temps, et parce que j’ai 67 ans, donc le temps presse ! Comme il y a encore au moins 2 tomes à venir, c’eût été exagérément optimiste d’attendre 75 ans pour me lancer !

LCA : Quel est le meilleur souvenir que vous avez de cette période-là ?

Marc Esposito : De la période ‘’Première’’ (1976 – 1986), donc… Difficile d’extraire un événement… Ma relation avec Depardieu, mes Festivals de Cannes… La projection d’Apocalypse Now, à Cannes, en 79, et la conférence de presse de Coppola, qui l’a suivie, dans la salle où nous venions de voir le film. J’avais l’impression de vivre un moment historique !

LCA : C’est un travail d’introspection de se pencher sur son passé. Est-ce que cela a été agréable ou difficile ?

Marc Esposito avec Jean-Pierre Lavoignat en 2016
Marc Esposito avec Jean-Pierre Lavoignat en 2016

Marc Esposito : Agréable ET difficile ! Agréable, parce que j’adore écrire, et que cet exercice d’écriture à la 1ère personne est particulièrement jouissif pour moi, et me change de l’écriture des scénarios. Difficile, parce qu’il faut se livrer à une grosse introspection, faire le tri entre les événements vécus. En termes de ‘’rangement’’, de ‘’structure’’, c’est un gros gros boulot !

LCA : Quel homme était Dewaere, quel souvenir en gardez-vous ?

Marc Esposito : C’était un homme très attachant. J’en garde un souvenir très ému, il est mort alors que nous commencions à devenir amis, c’était un mec très simple, sincère, écorché vif, et très drôle, aussi.

@Featureflash Photo Agency Shutterstock.com
@Featureflash Photo Agency Shutterstock.com

LCA : Est-ce que Depardieu faisait aussi peur dans la vraie vie qu’au cinéma ?

Marc Esposito : Bien plus ! Mais ‘’peur’’ n’est pas le bon mot ! Avant qu’on devienne proches, il m’impressionnait, il m’intimidait, mais il ne m’a jamais fait ‘’peur’’ !

LCA : Quel(le) est l’acteur/actrice qui vous a le plus marqué durant les années Premières ?

Marc Esposito : Depardieu, sans aucun doute possible. Parce que cette décennie 76 – 86 a été la plus flamboyante de toute sa carrière, il a tourné un nombre incroyable de beaux films, et parce qu’il est l’acteur dont j’ai été le plus proche pendant cette période.

© Stocklib pinkomelet
© Stocklib pinkomelet

LCA : Si c’était à refaire (créer Première), le referiez-vous ?

Marc Esposito : Oh ben non, bien sûr. L’époque ne s’y prête guère, les magazines papier sont en baisse globale importante, internet a tout changé. Et puis, je suis bien trop vieux pour me lancer dans une aventure aussi exténuante !

LCA : Si j’ai bien compris, vous allez faire une suite aux « Années Premières » ?

Marc Esposito : Oui, j’espère bien. J’imagine encore 2 bouquins, un qui ira des débuts de Studio jusqu’au Cœur des hommes 1, puis un autre sur ma période réal.

LCA : Est-ce qu’on a autant le trac de sortir un livre qu’un film ?

Marc Esposito @Christophe Bourreau
Marc Esposito @Christophe Bourreau

Marc Esposito : Non, le trac est bien moindre pour un livre. Parce que les enjeux sont moindres : la fabrication d’un film coûte 5 millions d’euros, celle d’un livre 5000 € ! Et vous êtes content si vous en vendez 10 000, alors que pour un film (en tout cas, ceux que je fais), pour être content, j’ai besoin d’au moins 500 000 personnes qui payent pour voir le film ! Enfin, et surtout, le destin d’un film se joue très vite, à 14 h le jour de la sortie, vous avez souvent la totalité de la réponse. Sinon, vous l’avez au bout de 8 jours. Pour un livre, ça se joue sur des semaines, ou des mois…

LCA : Quel est le souvenir qui symbolise pour vos années Première ?

 Marc Esposito : Mon voyage-reportage en Écosse avec Christophe Lambert, qui a marqué le début de notre amitié, et qui a fait la couverture du numéro de Première qui est toujours celui du record des ventes de Première : 490 000 exemplaires !

LCA : Est-ce que votre métier de journaliste vous sert lorsque vous écrivez un scénario ?

© Stocklib Andrea De Martin
© Stocklib Andrea De Martin

Marc Esposito : Oui et non. Ce qui me sert, ce sont les milliers de feuillets que j’ai écrits quand j’étais journaliste. Grâce au métier de journaliste, j’écris très très facilement. En revanche, l’écriture journalistique n’a rien à voir avec l’écriture d’un scénario. Dans un cas, on raconte du réel, dans l’autre on invente du réel.

LCA : Préparez-vous un nouveau film ?

Marc Esposito : ‘’Préparer’’ n’est pas le mot, je n’en suis pas là, mais oui, je travaille sur un nouveau film, indonésien, pour lequel j’en suis au stade de la recherche des financements. Le scénario est écrit, c’est l’adaptation d’un roman de l’Américaine Vicki Baum, paru en 1937, un livre-culte sur Bali : ‘’Sang et volupté à Bali’’. J’espère le tourner en 2020.

LCA : Laquelle de vos 2 vies préférez-vous ? Les années Première ou les années Cinéma ?

Marc Esposito : Franchement, aucune préférence, j’aime ou j’ai aimé les deux, et chaque occupation était très bien accordée à mon âge. Faire des journaux de cinéma allait bien avec la jeunesse, faire des films va très bien avec la maturité. L’inverse n’aurait eu aucun sens, et n’arrive d’ailleurs jamais !

LCA : En quoi est-ce différent d’écrire un scénario et un livre ?

Marc Esposito
Marc Esposito

Marc Esposito : Il y a beaucoup de différences ! Et ce ne sont pas toutes les mêmes selon qu’on écrit un récit autobiographique comme mes Mémoires ou un roman comme Toute la beauté du monde. La grosse différence, c’est qu’un scénario n’est qu’une étape dans la fabrication d’un film, un outil pour faire autre chose. Un script n’est pas fait pour donner du plaisir de lecture (même si j’essaye qu’il y en ait !), mais pour permettre d’imaginer le film à venir le plus précisément possible. Alors qu’un livre est une fin en soi, il est fait pour être lu par des lecteurs qui vont découvrir et aimer l’histoire par le biais de la lecture. J’aime toutes les sortes d’écriture, j’ai écrit des scénarios, un roman, un essai (Au Cœur des hommes, sur la fabrication du Cœur des hommes 2), un récit autobiographique, des articles, des chansons, une pièce de théâtre, j’aime toutes les sortes d’écriture, je m’éclate à écrire ! Forcément, un livre, c’est le nec plus ultra de l’écriture, on cherche à donner du plaisir aux lecteurs juste avec des mots, on passe plus de temps à peaufiner l’écriture d’un roman que l’écriture d’un script. Il y a enfin qu’un script (en tout cas les miens) est constitué à 95 % de dialogues, alors qu’il y en a très peu dans mon livre de Mémoires. Et il y a la quantité : mes Mémoires contiennent 10 fois plus de de signes que mes scénarios, c’est un travail beaucoup plus important et exigeant.

LCA : Est-ce vrai ou est-ce une légende qu’à 13 ans, vous aviez déjà vu plus de 200 films ? D’où vient cette fascination ?

@Shutterstock
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Marc Esposito : Ah ah ah ! Ce n’est pas une ‘’légende’’, c’est moi qui le dis dans mes Mémoires. Et c’est évidemment vrai ! Je pense même que ce chiffre est sûrement en-dessous de la vérité. 40 films par an pendant 7 ans (7 à 13 ans), ça fait 280. Et c’est peut-être 50 films par an… Dès l’âge de 10 ans, j’en voyais au moins 2 par semaine. 200, c’est le minimum possible. Cette fascination vient de ma petite enfance : dès l’âge de 5 ans, j’allais souvent au cinéma, avec ma mère ou avec toute ma famille.

LCA : 200 millions d’entrées/an dans le cinéma. Le cinéma représente-il selon vous des métiers d’avenir ?

@Shutterstock
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Marc Esposito : Qu’on fasse des films pour le cinéma ou des séries pour regarder à la maison, ce sont les mêmes jobs, cadreurs, scénaristes, machinistes, acteurs, assistants… Donc, je ne sais pas si le cinéma a un grand avenir devant lui, mais tous les métiers du cinéma ont un bel avenir devant eux.

LCA : Avez-vous un conseil à donner pour quelqu’un qui rêve de travailler dans le cinéma ?

Marc Esposito : Oh je ne suis pas très fort, pour les conseils ! Je crois qu’on ne décide pas de grand-chose dans sa vie, que la chance, la personnalité sont déterminants. Il y a des gens qui rêvaient de faire du cinéma, qui ont fait preuve de beaucoup de volonté, qui n’ont pas fait d’erreurs et qui n’ont pas réussi à en faire durablement. Et d’autres qui y ont réussi malgré beaucoup d’erreurs et une faible volonté. Et c’est pareil dans la boulangerie, les autos ou la pharmacie ! Il faut y croire et persévérer. Ah oui, peut-être : il ne faut pas avoir de plan B ! Si on a un plan B, dès que les obstacles pour atteindre le plan A deviennent trop rebutants, on passe au plan B !

Marc Esposito à Zabriskie Point, Death Valley (USA) en 2012
Marc Esposito à Zabriskie Point, Death Valley (USA) en 2012

LCA : Êtes-vous un homme heureux ?

Marc Esposito : Ce mot ’’heureux’’ est trop fort, le bonheur ne peut pas être un état qui dure longtemps, on est heureux un quart d’heure tous les deux ans – quand on a du bol !  Je ne sais pas si je suis un ‘’homme heureux’’, j’aime bien la vie que je mène, et ce, depuis un demi-siècle, c’est déjà beaucoup.

Le rituel du blog : le questionnaire de Proust revisité.

Pour terminer cette agréable rencontre, j’ai demandé à mon invité de se soumettre au rituel du blog :

  1. La vertu que je préfère… La gentillesse
  2. Ce que j’apprécie le plus chez mes amis (ies)… La gentillesse
  3. La qualité que je voudrais avoir… Savoir rester calme en toutes circonstances
  4. Mon principal défaut… Colérique
  5. Le bonheur c’est… Fugace ! Puisque c’est quand tout tout tout va bien.
  6. Le plus grand malheur qui pourrait m’arriver, c’est… C’est un si grand malheur que ma superstition m’interdit même de le nommer.
  7. L’application que je préfère… Google Map
  8. Mes écrivains favoris… Pagnol, Murakami, Troyat
  9. Mes réalisateurs favoris… Blier, Sautet, Coppola, Capra, Pagnol
  10. Mes sites/blogs préférés… Je ne suis ni sites, ni blogs. Mon seul réseau social : Facebook. Je suis déjà tellement devant l’ordi pour mon travail, je surfe très très peu sur le net.
  11. Mes héros/héroïnes dans la vie réelle… Mandela, Churchill, Obama, Johnny Hallyday, Pete Sampras
  12. Mon personnage historique préféré… Churchill
  13. Ce que je déteste par-dessus tout… La méchanceté
  14. Si j’avais un pouvoir Marvel, ce serait… Voler, comme Superman !
  15. Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence… L’indulgence n’est pas mon point fort !
  16. Ma devise, c’est… Carpe diem.

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Lien pour commander « Mémoires d’un enfant du cinéma : les années Première » (Rober Laffont), 22€FNAC

2 réflexions sur « Marc Esposito ou « Les mémoires d’un enfant du cinéma – Les années Première » »

  1. Moi J’ ai connu Marck Esposito quand il allait encore au lycée, nous étions jeunes 16 17 ans , nous habitions a Charleville – Mézières en plein centre ville et justement tout pres de deux cinémas , il nous entrainait régulièrement au film d’ art et d’ essai , souvent avec débat , il était déja furieusement passionné par ce milieu, nous, beaucoup moins , j’ avoue que nous allions voir des films ou personnellement je n’y comprenais rien , c’ était surtout pour lui faire plaisir , nous l’ avons fréquenté , mon frère et moi pendant 4 a 5 ans , puis il a déménagé a Amiens ou nous avons été invité et reçu par ses parents , Marc avait acquit d’ ailleurs un berger allemand ou ressemblant qui nous avait terrorisé pendant toute cette journée. A l’ époque je conduisais très vite et il aimait monter avec moi pour se faire quelques frayeurs, d’ ailleurs j’ ai fini par lui montrer ce qu’ était un tonneau, finalisé contre un mur et enduit d’ essence , ca a failli etre chaud !!! . Il a perdu un copains dans un accident de voiture , il s’ appelait  » Bagaga  » je ne suis pas sur de l’ orthographe, mais je pense que ca l’ a marqué ! Il nous a un peu oublié, nous, les copains , mais nous sommes fier de lui . Chaos .

    1. Merci pour ce joli commentaire Patrick ! Je suis certaine que Marc est tellement sollicité qu’il doit même avoir du mal à trouver du temps pour lui. Retrouvez le Facebook, ça sera plus simple pour lui faire un coucou !

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A propos de l’auteure

Fille d’un artisan-expert judiciaire, puis chef d’entreprise à mon tour, j’ai décidé de quitter le nid familial pour voler de mes propres ailes. J’ai alors œuvré dans le 1er groupe de presse français pendant 15 années. La filiale dans laquelle je travaillais a fermé ses portes après plus de 40 ans d’existence. D’un malheur est né un rêve. Je me suis alors inscrite dans une célèbre école de journalisme. Et mon diplôme d’attachée de presse en poche… Me voici…

Vous allez découvrir que je suis spontanée, capricieuse, espiègle, malicieuse faut-il croire, rêveuse sûrement, contemplative absolument, timide beaucoup et agaçante semblerait-il, sans aucun doute, pour certains…

Ce sont assurément pour toutes ces raisons, qu’il vaut mieux que j’écrive, c’est encore là que je reste la plus mignonne… Quoique !

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